Intralogistique : vers des systèmes automatisés plus flexibles et interopérables
Modules de surveillance de puissance pour systèmes portables
Modules TRIA basés sur Intel Amston Lake et Alder Lake N
PMIC de récupération d'énergie pour cellules photovoltaïques hybrides
Entraînements à crémaillère intégrés pour automatisation de précision
Codeurs absolus à effet Hall MBA et MKA ultracompacts
Interrupteurs-sectionneurs OT Plus pour installations professionnelles
Le salon Micronora, référence mondiale des microtechniques et de la précision, ouvrira ses portes à Besançon (France) du 29 septembre au 2 octobre 2026. Cet événement international rassemble l’ensemble de l’écosystème du submillimétrique, depuis la recherche et le développement jusqu’aux technologies de fabrication, en passant par l’ingénierie, la sous-traitance, l’outillage, la métrologie et l’intégration de systèmes complexes.
Véritable espace d’innovation, Micronora s’impose comme un lieu stratégique où se construit l’avenir des technologies de pointe. Les entreprises exposantes y démontrent une expertise rare : concevoir, produire et contrôler des composants capables de fonctionner avec des tolérances mesurées en microns, répondant ainsi aux exigences croissantes de nombreux secteurs industriels.
Longtemps cantonnées à des domaines spécialisés, les microtechniques irriguent aujourd’hui un large spectre d’applications : implants médicaux de nouvelle génération, capteurs aéronautiques, horlogerie de haute précision, systèmes de défense ou encore composants électroniques avancés. Cette transversalité constitue l’un des marqueurs forts du salon, favorisant les échanges entre chercheurs, bureaux d’études, fabricants, intégrateurs et experts de la métrologie.
Chaque édition propose également un espace immersif, le Zoom, conçu comme un laboratoire grandeur nature. En 2026, ce focus mettra en lumière le rôle central des microtechniques dans les secteurs de l’aéronautique, du spatial et de la défense, confirmant la position de Micronora comme observatoire privilégié des technologies industrielles de demain.
Organisé par l’association Micronora, le salon poursuit sa mission de promotion des microtechniques et de la précision en France et à l’international.
Du 30 mars au 2 avril 2026, Paris Nord Villepinte accueillera la 8ᵉ édition de Global Industrie, le grand rendez-vous européen de l’industrie. Sous le thème « Positivons l’industrie ! », cette édition mettra en lumière les actions concrètes des entreprises pour moderniser le secteur : décarbonation, embauche des jeunes, féminisation, et innovation technologique.
Un fil rouge : créativité et Made in France
Le salon valorisera la créativité industrielle et le Made in France, avec un parcours dédié et les Golden Tech 2026, récompensant l’excellence des savoir-faire. Une enquête Ipsos révèle que 9 Français sur 10 estiment qu’il n’y a pas d’économie forte sans industrie forte, et 75% ont une image positive du secteur.
Innovations et attractivité
Avec 14 univers thématiques, des villages dédiés aux technologies numériques (IA, cloud, jumeaux numériques) et à la logistique du futur, ainsi qu’un espace GI Avenir pour sensibiliser les jeunes aux métiers industriels, Global Industrie se positionne comme un accélérateur de réindustrialisation.
Chiffres clés
60 000 industriels attendus
2 500 exposants et 750 intervenants
+ de 3 000 machines et robots en fonctionnement
91 pays représentés
Une courte vidéo d’interview réalisée par PEI avec Sébastien Gillet lors du kick-off du 20/11/2025, est disponible ci-dessous.
Conrad Electronic, acteur historique de la distribution technique, annonce une extension stratégique de sa Direction générale avec l'arrivée du Dr Daniel Saga et de Guy Dann. Ces deux experts rejoignent l'entreprise pour renforcer son orientation client et accélérer son ambition : devenir la première plateforme européenne d'approvisionnement en matériel technique.
Le Dr Daniel Saga, fort de 25 ans d'expérience dont plus de dix ans chez Amazon, prendra en charge les clients gérés numériquement (DMC). Son expertise en économie de plateforme et en optimisation des processus transfrontaliers sera un atout majeur pour développer l'offre digitale de Conrad. Guy Dann, avec plus de 30 ans d'expérience internationale, supervisera les clients gérés personnellement (PMC), en s'appuyant sur son savoir-faire en vente internationale et en excellence opérationnelle.
Cette évolution s'inscrit dans la transformation de Conrad, qui réalise désormais 80 % de son chiffre d'affaires auprès d'une clientèle professionnelle. L'entreprise propose un portefeuille de 10 millions de produits, des solutions d'e-procurement sur mesure, et un accompagnement personnalisé pour aider les entreprises à optimiser leurs achats techniques.
"La digitalisation des processus d'approvisionnement offre des opportunités considérables à nos clients DMC. Je suis impatient de contribuer à établir Conrad comme l'adresse de référence en Europe pour l'approvisionnement B2B technique numérique," déclare le Dr Daniel Saga. Guy Dann ajoute : "Je me réjouis de cette mission passionnante et je m'engage à développer l'activité à l'international en exploitant notre expérience de plus de 100 ans dans la distribution et l'innovation."
Avec cette nouvelle équipe, Conrad Electronic consolide sa position de leader et accélère son internationalisation, tout en renforçant son engagement envers ses clients professionnels.
Pour mener à bien ses expériences avec accélérateurs de particules, le CERN s'appuie sur des mélanges gazeux dont la pureté doit être parfaitement maîtrisée. Ces gaz alimentent les détecteurs utilisés dans des recherches majeures sur la structure de la matière, notamment dans le cadre du Grand collisionneur de hadrons. Afin d’assurer la circulation de ces mélanges et d’éviter toute contamination, le centre a retenu des pompes à membrane fournies par KNF.
Depuis plusieurs décennies, KNF collabore avec les équipes du CERN pour développer des solutions adaptées à ces environnements sensibles. Les pompes des séries N 0150 et N 1200 ont notamment été personnalisées pour optimiser la durée de vie des membranes, améliorer la stabilité des flux et garantir l’intégrité des gaz employés. Cette démarche a conduit à la commande de nouvelles unités installées sur les détecteurs, dont celui dédié au solénoïde compact pour muons. Grâce à ces équipements, les conditions expérimentales restent constantes, contribuant à la fiabilité des mesures et à l'analyse des phénomènes issus des collisions.
Affluence internationale en forte hausse
La 138e Foire de Canton a accueilli plus de 310 000 acheteurs étrangers issus de 223 pays et régions, soit une hausse de 7,5 % par rapport à la session précédente. Les visiteurs provenant des pays de la Belt & Road représentaient 214 000 participants, en croissance de 9,4 %. Les arrivées en provenance de l’Union européenne, du Moyen-Orient, des États-Unis et d’Amérique du Sud ont également progressé, entre 14 % et 33 %. Plus de 550 délégations acheteurs étaient présentes, dont de grands groupes internationaux.
Résultats commerciaux et activités de matchmaking
La 138e foire de Canton a enregistré environ 25,65 milliards USD d’intentions d’achat. Les marchés de la Belt & Road en ont représenté 60 %. Plusieurs opérations de mise en relation — dont les sessions « Trade Bridge », les plateformes dédiées aux acheteurs internationaux et les visites d’usines prévues par de nombreux visiteurs — ont contribué à densifier les échanges.
Innovation et technologies mises en avant
L’édition a mis en avant une forte dynamique d’innovation : 4,6 millions de produits exposés, dont près d’un quart classés comme nouveaux, verts ou dotés de propriété intellectuelle indépendante. Parmi les technologies les plus observées figuraient l’automatisation intelligente, l’IA appliquée, les matériaux biosourcés, la robotique humanoïde ou encore la fabrication additive.
Numérisation et services aux visiteurs
Les outils numériques de mise en relation ont été largement utilisés : QR badge délivré en 30 secondes, navigation intelligente au niveau des stands, 477 000 usages des dispositifs de guidage, et 415 000 téléchargements supplémentaires de l’application officielle. Plus de 1 700 journalistes ont couvert l’évènement, générant plus de 2,06 millions de contenus publiés sur environ 19 000 médias.
La prochaine édition, la 139e Foire de Canton, se tiendra du 15 avril au 5 mai 2026.
CERTIVEA introduit des exigences renforcées pour les data centers dans ses référentiels HQE, avec un accent particulier sur la performance énergétique et la maîtrise des consommations. Face à la hausse continue des usages numériques, ces infrastructures représentent l’un des postes les plus énergivores du secteur tertiaire. HQE apporte désormais des leviers plus précis pour encadrer leur conception et leur exploitation, notamment sur le refroidissement, la mesure des consommations et l’impact carbone.Le refroidissement constitue le premier poste de dépense énergétique d’un data center. Les référentiels HQE intègrent des exigences portant sur l'efficacité des installations et la limitation des pertes thermiques, avec prise en compte des architectures en allées chaudes/froides, des dispositifs d’isolement et de solutions à haute efficacité. Les systèmes innovants, tels que le refroidissement naturel, le free cooling ou l’usage de ressources hydriques locales, sont valorisés lorsqu’ils permettent une réduction mesurée des consommations sur plusieurs années. La certification inclut également des classes d’évaluation adaptées aux data centers : consommation énergétique en kWhEP/m²/an, consommation d’eau annualisée ou encore mesure des émissions de CO₂ attribuées à l’exploitation. Ces indicateurs permettent de suivre la performance réelle du site et d’engager des améliorations progressives. La réduction mesurée sur cinq ans devient un critère structurant.
Les autres dimensions — confort, qualité d’air, exposition aux ondes ou organisation des zones techniques — sont traitées de manière ciblée, uniquement dans les espaces réellement occupés
L’approche globale vise à aider les exploitants à concilier montée en charge numérique, continuité de service et sobriété environnementale.
La robotique humanoïde s’impose progressivement comme l’un des piliers de la prochaine transformation industrielle mondiale. Dans ce contexte, la création d’UMA (Universal Mechanical Assistant), annoncée à Paris le 1ᵉʳ décembre 2025, marque une nouvelle étape pour l’écosystème européen. L’entreprise ambitionne de développer une robotique d’excellence en s’appuyant sur une expertise internationale et sur l’un des marchés les plus dynamiques des prochaines décennies.
Les analyses concordent : la robotique humanoïde devrait connaître une croissance exponentielle. Le marché mondial, estimé à 240 milliards de dollars en 2035, pourrait atteindre 5 trillions de dollars d’ici 2050. Cette trajectoire s’explique par plusieurs facteurs structurants : pénurie de main-d’œuvre, vieillissement démographique, pression sur la logistique, transition industrielle, besoins dans la santé et les services, et montée en puissance des robots mobiles et collaboratifs. UMA se positionne dans ce contexte global, avec l’objectif de contribuer à façonner une nouvelle génération de robots polyvalents, robustes et compatibles avec une large variété d’usages industriels et sociétaux.
Une équipe issue des plus grands centres mondiaux d’IA et de robotique
UMA est née de l’expérience cumulée d’ingénieurs et de chercheurs ayant contribué à plusieurs avancées internationales dans la robotique physique et l’intelligence artificielle. Le quatuor fondateur rassemble des profils liés aux institutions technologiques mondiales les plus influentes :
Rémi Cadène, CEO, 33 ans, ancien de Tesla, co-fondateur de LeRobot chez Hugging Face.
Pierre Sermanet, Chief Science Officer, 44 ans, ancien de Google DeepMind.
Robert Knight, Chief Robot Officer, 49 ans, collaborateur de Nvidia, Maxon Motor, et concepteur du robot open source SO-100.
Simon Alibert, CTO, 34 ans, également co-fondateur de LeRobot chez Hugging Face.
Ce noyau dur rassemble compétences en robotique physique, intelligence artificielle, contrôle temps réel, vision, manipulation et conception mécanique. L’entreprise a également attiré des investisseurs internationaux de premier ordre : Greycroft, >commit, Drysdale, ainsi que des figures reconnues de l’IA et de la tech comme Olivier Pomel, Yann LeCun, Xavier Niel, Thomas Wolf, Soumith Chintala ou Nicolas Rosberg.
L’objectif déclaré est de construire en Europe une infrastructure technologique permettant de développer une intelligence robotique maîtrisée, fiable et reproductible, capable d’alimenter les futurs usages industriels et sociétaux à grande échelle.
Une dynamique mondiale qui redistribue les équilibres industriels
Selon les données agrégées par l’entreprise, les États-Unis dominent aujourd’hui environ 30 à 35 % du marché mondial des robots, tandis que l’Asie dépasse 40 %. L’Europe, qui représente un peu plus de 20 %, se distingue par une forte spécialisation dans les technologies avancées : composants premium, ingénierie robotique, mécatronique, intégration et services à haute valeur ajoutée.
C’est sur ce segment que UMA souhaite accélérer. L’entreprise rappelle que la robotique est devenue un levier de performance pour plusieurs secteurs clés : logistique, industrie manufacturière, santé, services à la personne, commerce, recherche ou encore infrastructures critiques. Les projections montrent une multiplication du nombre de robots professionnels en activité d’ici 2035, avec un développement parallèle des robots humanoïdes, capables d’interagir dans des environnements conçus pour les humains.
Pour Rémi Cadène, CEO d’UMA, cette dynamique est à la fois industrielle et sociétale. Il souligne que la création de l’entreprise vise à apporter une réponse technologique aux besoins croissants de main-d’œuvre, de résilience et de modernisation de chaînes de production désormais mondialisées.
Répondre à des défis économiques et démographiques mondiaux
Les motivations à l’origine du lancement d’UMA reposent sur l’observation de tendances structurelles. Partout dans le monde, plusieurs secteurs d’activité peinent à stabiliser leur main-d’œuvre et à contenir leurs coûts opérationnels.
Pression sur la logistique et l’industrie
En Europe, les tâches logistiques représentent entre 40 et 60 % des coûts d’exploitation, avec des taux de turnover pouvant atteindre 60 % par an dans certains environnements. Les robots mobiles et humanoïdes constituent une solution pour absorber ces tâches répétitives, gagner en efficacité et limiter la pénurie de main-d’œuvre qualifiée.
Vieillissement démographique
L’Europe compte déjà 21 % de personnes âgées de plus de 65 ans, un chiffre qui pourrait atteindre 30 % en 2050. Ce vieillissement exerce une pression sur l’industrie, les services et les systèmes de santé. Les robots peuvent contribuer à maintenir les capacités de production, à simplifier certaines tâches du quotidien et à renforcer l’autonomie des travailleurs et des usagers.
Pénurie mondiale de soignants
Le déficit global d’infirmiers pourrait atteindre 13 millions de professionnels dans les années à venir. Dans ce contexte, les robots humanoïdes pourraient assurer certaines tâches de soutien, notamment dans les environnements hospitaliers ou médico-sociaux, sans se substituer aux professionnels.
Dépendance aux importations
Certains secteurs européens, comme le textile, sont fortement dépendants de la production internationale. L’automatisation robotique pourrait contribuer à relocaliser une partie des activités et à réduire les vulnérabilités logistiques.
UMA inscrit ses travaux dans cette perspective : proposer des solutions concrètes pour renforcer la compétitivité, la qualité de service et la résilience des économies.
Deux modèles de robots pour couvrir les principaux usages
UMA développe deux catégories de robots complémentaires, destinées à adresser la majorité des besoins dans l’industrie et les services.
1- Un robot mobile industriel à deux bras: ce premier modèle vise les environnements logistiques, d’assemblage et de production. Ses applications incluent : préparation de commandes, manipulation d’objets variés, assistance en chaîne d’assemblage, opérations nécessitant précision, répétabilité et endurance. Son architecture est pensée pour automatiser des tâches qui restent encore largement manuelles, en particulier dans les entrepôts et centres de distribution.
2- Un humanoïde polyvalent pour environnements humains: le deuxième modèle est un robot humanoïde capable de se déplacer dans des espaces conçus pour les humains. Sa mission : assister les travailleurs et accompagner les personnes dans des environnements mixtes, qu’il s’agisse de laboratoires, d’hôpitaux, d’établissements d’enseignement, de commerces ou d’espaces publics.
L’objectif est d’assurer une cohabitation fluide avec les humains, dans des environnements peu ou pas adaptés aux robots mobiles traditionnels.
Ces deux plateformes doivent permettre une adoption progressive de la robotisation, sans rupture brutale, tout en couvrant un large spectre de besoins émergents.
Une robotique responsable, durable et transparente
UMA adopte une approche centrée sur la sobriété, la sécurité et la fiabilité. L’entreprise met en avant plusieurs principes structurants :
Cette philosophie vise à répondre aux attentes croissantes en matière d’acceptabilité sociale et industrielle de la robotique.
Recrutement international et premiers pilotes en 2026
Le lancement d’UMA s’accompagne d’un vaste programme de recrutement de profils scientifiques, technologiques et opérationnels. L’entreprise constitue une équipe multidisciplinaire destinée à accélérer ses développements mécatroniques, logiciels et robotiques.
Les premiers pilotes sont prévus dès 2026 dans trois secteurs : logistique, industrie manufacturière, santé.
Ces pilotes permettront d’évaluer les performances opérationnelles des robots dans des environnements réels, d’ajuster les modèles techniques et de valider les premiers cas d’usage.
UMA se positionne ainsi comme un acteur émergent de la robotique européenne, avec une ambition clairement affichée : contribuer à structurer une nouvelle ère technologique centrée sur l’intelligence robotique et la qualité de vie.
La détection des fuites d’eau dans l’industrie s’est longtemps appuyée sur des systèmes filaires, des capteurs alimentés par batterie ou des dispositifs nécessitant une maintenance régulière. L’arrivée d’un capteur autonome, capable de fonctionner sans alimentation externe et de détecter des volumes extrêmement faibles d’eau, constitue donc un tournant technologique majeur. C’est précisément ce qu’introduit ABLIC avec son capteur de fuite d’eau sans batterie, désormais disponible sur les marchés américain et européen. Cette solution repose sur une technologie d’energy harvesting propriétaire, CLEAN-Boost, et illustre la montée en puissance des capteurs dits sans entretien (maintenance-free ).
Une technologie issue de l’energy harvesting appliquée à la sécurité industrielle
La plateforme CLEAN-Boost, cœur du dispositif, collecte et convertit des niveaux d’énergie environnementale considérés jusqu’ici comme inexploitatifs : de l’ordre du microwatt. Elle intègre des circuits de stockage et de conversion fonctionnant à des niveaux de tension très faibles, permettant d’alimenter la transmission radio lorsque la charge énergétique devient suffisante. Cette optimisation permet une communication Bluetooth Low Energy tout en restant autonome sur le plan énergétique.
Depuis son lancement initial au Japon en 2019, cette technologie a été adoptée dans plus de 80 sites et démontrée sur plusieurs environnements complexes : bâtiments soumis à de fortes contraintes thermiques, usines de traitements chimiques, salles à atmosphère contrôlée ou encore installations sensibles gérées à distance. Pour les marchés européen et américain, ABLIC dispose à présent des certifications FCC (Federal Communications Commission; U.S.) and CE (Conformité Européenne; U.E.)
Le capteur intègre désormais une portée de communication doublée ainsi qu’une extension de la plage thermique d'utilisation, jusqu’à 85 °C, rendant possible son intégration dans des process à haute température.
Détection au stade du goutte-à-goutte : un changement d’échelle dans le monitoring
Contrairement aux systèmes classiques, souvent limités à l’apparition visible d’eau au sol, le capteur mesure des volumes inférieurs à 150 µl, soit l’équivalent d’une simple goutte. La détection est indépendante du point d’impact sur le ruban détecteur, ce qui simplifie le déploiement sur des zones irrégulières. La sensibilité du système permet d’intervenir avant un débordement ou avant qu’un écoulement faible devienne un risque structurel.
Dans une chaîne de production, une fuite retardée peut engendrer des conséquences notables : modifications thermiques, glissements mécaniques, contamination produit, arrêts de ligne ou détériorations électriques. Dans le cas de data centers — où la densité énergétique et thermique est élevée —, une fuite localisée suffit à compromettre un rack complet ou des systèmes d'alimentation.
Les bénéfices opérationnels sont multiples : réduction des temps d’intervention, diminution des sinistres et coûts associés, absence de maintenance périodique, et suppression des déchets liés aux batteries.
Une installation simple et rétro-compatible
Le capteur fonctionne sous forme de module porteur intégrant l’intelligence de détection et un ruban linéaire pouvant atteindre 15 m. Trois longueurs standard sont proposées (0,5 m, 2 m et 5 m) permettant d’adresser aussi bien les environnements restreints que les zones étendues.
Sa mise en place ne requiert aucune intervention lourde : pas de câblage d'alimentation, pas de canalisation de données, pas d’accès à des points techniques. Le module radio communique en mode beacon, ce qui lui permet d’être intégré à une architecture cloud ou supervisé par un récepteur compatible Bluetooth Low Energy.
Cette approche rend possible l'installation sur installations patrimoniales vieillissantes, infrastructures tiers-lieux occupées, laboratoires soumis à restrictions d’accès ou lignes de production disposant de peu d’arrêts programmés.
Gestion avancée du risque en environnement critique
En usine, l’eau circule sous forme de refroidissement, de drainage, de nettoyage ou d’eau process. Les zones de fuite sont souvent localisées : pieds de cuves, points de condensation, segments de tuyauterie dégradés. La difficulté n’est pas la détection lorsque l’eau a déjà stagné, mais la capacité d’anticipation.
Le capteur d’ABLIC répond précisément à ce besoin car il détecte à un stade où l’événement est encore réversible — avant l’irréversibilité du dommage. Dans un retour d’expérience communiqué au Japon, un site industriel ayant subi des dégâts hydrauliques lors d’un séisme a rééquipé plusieurs sous-zones sensibles afin de disposer d’un signal d’intervention dès les tout premiers écoulements.
Outre les environnements industriels, ABLIC documente des utilisations atypiques, parmi lesquelles la surveillance d’humidité corporelle lors de la mise bas de chevaux ainsi que la détection de variations de sève dans le suivi phytosanitaire.
Caractéristiques techniques principales
• Sensibilité : goutte de 150 µl minimum
• Temps maximal de détection : 300 s
• Température de fonctionnement (capteur) : de 5 °C à 85 °C
• Température de fonctionnement du tag radio : -10 °C à 85 °C
• Communication : Bluetooth Low Energy 5.0
• Portée typique : entre 100 et 200 m selon conditions
Dans un modèle d’exploitation multi-site, plusieurs faisceaux de rubans peuvent être acheminés sur un nœud radio unique, facilitant l’exploitation de rafales d'événements détectés en parallèle.
Une avancée alignée avec les politiques environnementales
La suppression totale de batterie constitue un avantage environnemental direct : réduction du cycle d'approvisionnement, absence d’élimination périodique, diminution des équipements de soutien. Le produit a été certifié « Green Product » au sein du groupe MinebeaMitsumi, ce qui positionne ce capteur comme une mesure de prévention durable.
La nouvelle gamme d’interrupteurs-sectionneurs OT Plus lancée par ABB optimise la distribution électrique dans les équipements industriels et tertiaires. Développés à partir de l’architecture OT, ces modèles couvrent les calibres de 16 A à 160 A et s’adaptent aux tableaux de commande, coffrets déportés ou machines nécessitant un isolement sûr. Ils conservent les encombrements et entraxes existants, ce qui simplifie le remplacement d’installations en service tout en améliorant la continuité d’exploitation. Chaque appareil intègre une conception robuste compatible avec fusibles, disjoncteurs modulaires et boîtiers moulés.
Une fonction distinctive concerne le 4ᵉ pôle, dont la commutation peut être réglée pour assurer soit un déclenchement simultané, soit une fermeture anticipée / ouverture retardée, afin de protéger les charges sensibles. Cette approche permet de sécuriser les conducteurs de neutre lors d’arrêts et de redémarrages. Chaque OT Plus intègre un marquage laser précisant le couple de serrage et la longueur de dénudage, permettant un câblage reproductible et conforme aux prescriptions.
Pour l’intégration, le châssis est conçu à 360°, permettant toutes les orientations sans accessoire additionnel. Un QR code donne accès à la documentation technique, plans 2D/3D et certifications depuis mobile ou tablette. La poignée peut recevoir cadenas ou commande externe.
La fabrication est réalisée sur un site engagé dans le programme Mission to Zero, utilisant des matériaux recyclables et un conditionnement optimisé. Les produits atteignent 95 % de recyclabilité, avec emballages compacts en carton recyclé. L’harmonisation colorimétrique et le marquage laser réduisent les rebuts de production, tout en maintenant la fiabilité mécanique à long terme. Ainsi, OT Plus constitue une solution industrialisée, durable et prête à l’intégration dans des architectures modernes.
Développé par Emerson Rosemount pour étendre les possibilités de mesure de niveau dans les environnements industriels contraints, le Rosemount 3408 est le premier transmetteur radar sans contact intégrant nativement la communication WirelessHART. Cette approche permet d’instrumenter rapidement des points de mesure auparavant non surveillés ou difficilement accessibles, sans travaux de câblage, tout en assurant une transmission sécurisée et continue des données de procédé.
Basé sur une technologie radar FMCW 80 GHz, le Rosemount 3408 assure une mesure fiable du niveau de liquides comme de solides, y compris dans des environnements complexes ou éloignés. La précision de la mesure est maintenue grâce à une évaluation permanente de la qualité du signal radar, avec détection automatique des conditions anormales susceptibles d’affecter la fiabilité des données.
L’intégration native du protocole WirelessHART permet une communication en temps réel avec les systèmes de supervision et de contrôle compatibles HART et FDI. Les équipes d’exploitation et de maintenance disposent ainsi d’une visibilité accrue sur les données de mesure et de diagnostic, facilitant le suivi des stocks, l’optimisation des performances et la prise de décision opérationnelle.
Le transmetteur intègre des fonctions de diagnostic avancées destinées à améliorer la fiabilité sur le long terme et à réduire les coûts de cycle de vie. Le logiciel Smart Meter Verification permet de valider les performances de l’appareil sans interruption du procédé, tandis que l’historisation embarquée des données de mesure et de diagnostic simplifie le dépannage et favorise une maintenance proactive.
Conçu pour une mise en œuvre flexible, le Rosemount 3408 dispose d’une électronique modulaire remplaçable sans impact sur le procédé. Différents types d’antennes et d’étanchéité élargissent son champ d’application, tandis que le choix du module d’alimentation permet d’ajuster la fréquence de mise à jour et l’autonomie en fonction des besoins du site.
Entièrement repensée, la nouvelle série OPTIO-L de Toyota Material Handling renouvelle les standards des préparateurs de commandes au sol destinés aux environnements logistiques intensifs. Présentée en avant‑première à LogiMAT, cette génération vise une productivité élevée en fonctionnement continu, tout en améliorant le confort opérateur, la sécurité et la maîtrise des coûts d’exploitation.
La conception de l’espace de travail a été optimisée afin de limiter la fatigue lors des opérations de picking à cadence soutenue. La plate‑forme bénéficie d’un amortissement renforcé pour réduire les vibrations, tandis que l’accès, particulièrement large et abaissé, facilite les montées et descentes fréquentes. La protection des genoux intégrée améliore le confort lors des déplacements prolongés. La hauteur de levée de la plate‑forme atteint désormais 1 195 mm, autorisant des hauteurs de prélèvement jusqu’à 2,8 m, avec des charges pouvant aller jusqu’à 2,5 tonnes selon les versions.
La gamme OPTIO‑L affiche également un gain d’environ 10 % en efficacité énergétique par rapport à la génération précédente. L’optimisation du poids des équipements contribue à réduire la consommation, tandis que les configurations de batteries disponibles, plomb‑acide ou lithium‑ion haute performance, offrent une flexibilité adaptée aux contraintes d’exploitation. L’accès simplifié aux composants facilite par ailleurs les opérations de maintenance.
Côté sécurité, les préparateurs intègrent des fonctions intelligentes telles que le démarrage par code PIN, le système Smart Access en option et la fonction Optimised Truck Performance, qui ajuste automatiquement la vitesse en virage ou en présence de charge. Des éclairages de signalisation renforcent la visibilité en zones mixtes. La série OPTIO‑L comprend plusieurs modèles afin de répondre aux différentes configurations de préparation de commandes au sol.
Présentant une nouvelle génération d’entraînements à crémaillère, Neugart enrichit son offre avec une solution intégrée combinant réducteur, pignon et crémaillère au sein d’un système parfaitement cohérent. Conçue pour répondre aux exigences croissantes des machines automatisées, cette approche vise à maximiser simultanément la précision de positionnement, l’efficacité énergétique et la performance dynamique.
L’intégration étroite des trois composants permet une transmission de puissance silencieuse et régulière, tout en assurant des forces d’avance élevées. Les crémaillères, disponibles avec denture droite ou hélicoïdale, sont réalisées en acier trempé par induction. Elles couvrent une plage modulaire de 1,5 à 5 mm et répondent au niveau de qualité 6, avec rectification de la denture afin de garantir une excellente qualité de surface et une longue durée de vie. Des longueurs standard de 1 000 et 2 000 mm sont proposées, ainsi que des versions spécifiques adaptées aux besoins des constructeurs de machines.
Les pignons associés sont disponibles pour des réducteurs de tailles 060 à 200, en exécution coaxiale ou angulaire, avec arbre ou bride. La gamme Precision Line cible les applications nécessitant une précision maximale, tandis que l’Economy Line se destine aux systèmes standard recherchant robustesse et rentabilité.
Un point clé réside dans le palier d’arbre de sortie des réducteurs, dimensionné pour supporter des charges radiales et axiales élevées, y compris dans des cycles fortement dynamiques. Cette conception contribue à une transmission stable, à une amélioration de la qualité de process et à une acoustique maîtrisée de l’installation.
Disponible comme solution système auprès d’un fournisseur unique, cette combinaison réducteur-pignon-crémaillère facilite l’intégration, optimise la puissance volumique et établit de nouveaux standards pour les entraînements linéaires précis en automatisation industrielle.
Disponible pour des architectures jusqu’à 1000 V DC et 400 A, la nouvelle APO pyrofuse de Schurter assure une protection active des systèmes électriques haute tension. Contrairement aux fusibles classiques, l’interruption n’est pas seulement déclenchée par la surcharge du courant : elle est initiée par un signal de commande qui active un micro-générateur de gaz intégré. La pression générée entraîne un piston qui sectionne mécaniquement le busbar cuivre massif, garantissant une séparation galvanique totale en moins de deux millisecondes. Des valeurs expérimentales atteignent même 0,9 ms, ce qui place ce dispositif parmi les plus rapides de sa catégorie. L’extinction d’arc est assurée dans une chambre dédiée, isolant l’événement sans émission de particules ni gaz. Ce comportement prévisible est essentiel dans les environnements où la continuité de service, la sécurité des composants aval et la maîtrise thermique sont critiques. Le design encapsulé minimise les pertes internes : la résistance électrique reste à quelques dizaines de µΩ, limitant échauffement, pertes énergétiques et contraintes sur les enveloppes électroniques associées. La forte capacité de coupure permet d’assurer la rupture même en conditions accidentelles sévères. Intégrée près des modules HV, la APO pyrofuse soulage contacteurs, disjoncteurs haute puissance ou convertisseurs DC/DC, et contribue au maintien de l’intégrité fonctionnelle du réseau électrique global. La compacité autorise un montage direct dans les compartiments batteries, convertisseurs embarqués, unités de stockage stationnaires, bornes de charge haute puissance, ainsi que dans les systèmes avioniques ou à pile combustible. La solution vise les architectures en forte croissance : véhicules électriques, stockage stationnaire, aviation électrique, infrastructures de recharge et applications industrielles exigeant une coupure immédiate et vérifiable des lignes HV.
La caméra événementielle VOC de Pepperl+Fuchs est conçue pour faciliter l’analyse des processus industriels et le diagnostic à distance des installations automatisées. Dédiée aux environnements de production, elle permet de documenter précisément les événements critiques grâce à l’enregistrement de séquences d’images et de vidéos déclenchées par des événements spécifiques.
La caméra VOC peut enregistrer jusqu’à 900 secondes avant et après un événement, en s’appuyant sur différents modes de déclenchement, qu’ils soient logiciels, matériels ou basés sur la détection de mouvement. Une mémoire tampon circulaire intégrée assure l’enregistrement continu des données vidéo, permettant d’identifier les causes racines d’un dysfonctionnement et de documenter les événements déclencheurs avec précision. La diffusion d’images en direct, associée à l’horodatage et à l’incrustation de textes, contribue à améliorer la transparence des opérations et à simplifier les phases d’analyse.
Pensée pour une intégration sécurisée dans les systèmes industriels existants, la caméra VOC intègre plusieurs mécanismes de protection des données, tels que le masquage de zones d’image, la désactivation de la mémoire tampon lors des opérations de maintenance et l’adoucissement des visages. Le chiffrement des flux de données via le protocole HTTPS renforce le niveau de cybersécurité des communications.
Robuste, la caméra fonctionne sur une large plage de températures, de –30 °C à +50 °C, et bénéficie d’un indice de protection IP65, la rendant adaptée à de nombreuses applications industrielles. Elle s’intègre facilement aux infrastructures informatiques via une API REST et permet la diffusion des flux vidéo en direct via WebRTC pour les interfaces Web ou via RTSP pour les interfaces homme-machine standard.
Les codeurs rotatifs absolus MBA et MKA de MEGATRON sont conçus pour les applications où l’encombrement est un critère déterminant, sans compromis sur la précision ni la robustesse. Basés sur la technologie à effet Hall, ces capteurs de position angulaire se distinguent par leur format extrêmement compact et leur grande flexibilité d’intégration dans des systèmes automatisés.
Le modèle MBA se présente sous la forme d’un codeur magnétique absolu avec arbre plein. Son boîtier affiche un diamètre de seulement 12,7 mm et accepte différents diamètres d’arbre. Le montage est facilité par un filetage central avec écrou-raccord, tandis que le connecteur MOLEX permet un raccordement rapide du câble de signal et simplifie les opérations de maintenance. Le MBA est disponible avec palier lisse ou roulement à billes et offre un indice de protection IP40 côté arbre.
Le MKA reprend les mêmes caractéristiques techniques sous la forme d’un codeur en kit. Il se compose d’une unité codeur, d’une bague de montage et d’un aimant enfichable adapté à l’arbre, offrant une liberté maximale aux concepteurs pour une intégration optimisée. Cette conception modulaire permet d’adapter précisément le capteur aux contraintes mécaniques de l’application.
Les deux codeurs proposent au choix une sortie absolue analogique (0…5 V) ou PWM et fonctionnent sous une tension d’alimentation de 5 VCC, avec une résolution de 12 bits. Leur plage de température étendue, de –40 °C à +125 °C, ainsi que leur résistance élevée aux vibrations, les rendent adaptés à des environnements industriels exigeants.
Commercialisé en France par HTDS, l’analyseur chimique portable VipIR de 908 Devices introduit une approche innovante de l’identification chimique sur site en combinant, au sein d’un seul instrument, les spectroscopies FTIR et Raman. Cette association complémentaire permet d’identifier rapidement et avec fiabilité des substances solides ou liquides à partir d’un unique prélèvement, y compris dans des conditions opérationnelles exigeantes.
La technologie FTIR intégrée est particulièrement adaptée à l’analyse de liquides clairs, d’huiles ou de carburants simples, avec une faible sensibilité aux variations de couleur des échantillons. En parallèle, la spectroscopie Raman autorise l’analyse directe à travers des contenants translucides, sans ouverture préalable, et peut être mise en œuvre à distance grâce à une sonde flexible, compatible avec des scénarios d’intervention sécurisés ou des systèmes robotisés.
La combinaison des deux techniques permet de compenser les limites propres à chaque méthode et d’apporter une redondance analytique renforcée. Le VipIR couvre ainsi un large spectre de substances organiques, détectables dès des concentrations de l’ordre de 5 à 10 %, garantissant une identification fiable même en présence de matrices complexes ou inconnues.
Conçu pour un usage terrain, l’analyseur VipIR se distingue par son format compact, sa portabilité et sa robustesse. Son interface intuitive facilite la prise en main par des opérateurs non spécialistes, tout en répondant aux exigences des forces de sécurité, des services de douane, des équipes d’intervention, des laboratoires forensiques et de certains environnements industriels. Il constitue une solution dédiée à l’identification rapide de stupéfiants, d’explosifs, de produits chimiques dangereux ou de substances illicites, contribuant à sécuriser les opérations et à accélérer la prise de décision sur site.
Conçue pour répondre aux exigences des environnements de stockage réglementés, Mapping Suite de Dickson est une solution complète de cartographie environnementale destinée aux entrepôts, chambres froides et zones critiques. Déployable rapidement, elle permet de réaliser des études de température et d’humidité fiables, documentées et prêtes à être auditées, tout en réduisant fortement le temps consacré à la préparation et au reporting .
La solution associe des enregistreurs de données sans fil de haute précision, une transmission longue portée via LoRaWAN et une plateforme logicielle intégrée. Les données sont collectées en temps réel via une passerelle cellulaire, Ethernet ou Wi-Fi, offrant une grande flexibilité de connectivité dans les grandes installations logistiques. L’analyse automatisée identifie les zones chaudes et froides, facilite la gestion des variations saisonnières et garantit un positionnement optimal des capteurs.
Mapping Suite intègre des outils de configuration groupée des enregistreurs et de schématisation des sites, permettant de préparer des campagnes de cartographie complexes avec un minimum d’interventions manuelles. La génération de rapports automatisés en un clic fournit une documentation complète conforme aux référentiels GxP, OMS, FD X 15-140, 21 CFR Part 11 et Annexe 11 UE, simplifiant la préparation des audits réglementaires.
Disponible sous forme de kit autonome prêt à l’emploi, la solution comprend capteurs calibrés, enregistreurs et passerelle préconfigurée, déployables en moins de quinze minutes sans support informatique spécifique. Elle s’adresse en priorité aux secteurs pharmaceutique, des sciences de la vie, de la santé et de la logistique, où la maîtrise des conditions environnementales est critique pour la qualité des produits et la conformité réglementaire.
La solution INO AIR permet le pilotage en temps réel d’axes servo via une liaison sans fil dédiée, tout en conservant les performances d’un réseau câblé. Présentée en avant-première européenne au salon SPS 2025, cette technologie s’adresse aux architectures d’automatisation avancées où la réduction du câblage, la modularité et la synchronisation multi-axes sont critiques. Elle est compatible EtherCAT et s’intègre directement dans la chaîne motion d’Inovance, du contrôleur jusqu’aux servomoteurs.
Le protocole assure une synchronisation au niveau de la microseconde avec un fonctionnement déterministe, permettant de coordonner plusieurs axes alimentés localement. Le mécanisme interne maintient la précision même en présence de variations de cycle et de dégradations radio temporaires. Selon les présentations faites au SPS, des applications d’étiquetage rotatif ont déjà éliminé plusieurs centaines de mètres de câbles tout en maintenant un cycle bus de 1 ms sur environ 100 m de portée.
Sur le plan mécanique, INO AIR répond directement aux exigences des machines dites cabinetless, avec servomoteur et variateur intégrés. La transmission sans fil réduit les liaisons entre les modules périphériques, diminue les efforts de câblage sur machine et simplifie le remplacement d’éléments mobiles. Dans les machines disposant d’axes montés sur parties en rotation, la solution supprime l’usage de bagues collectrices et limite les arrêts liés à l’usure.
La flexibilité du réseau repose sur une gestion structurée des nœuds, avec adressage adapté selon la fonction et détection automatique de topologie. Dans les démonstrations publiées, la fiabilité annoncée dépasse 99,99 % avec redondance intégrée, diagnostic rapide et maintien du débit lorsque des segments sont temporairement indisponibles. INO AIR ouvre ainsi la voie à des architectures modulaires orientées synchronisation distribuée, avec un coût d’installation réduit et une évolutivité favorable aux futures machines servo-pilotées et aux algorithmes d’optimisation.
Disponible pour les procédés SLA et DLP, la nouvelle résine iglidur i2000 introduite par igus se distingue par sa résistance à l’usure et son comportement stable sous charge mécanique. Ce matériau est conçu pour l’impression de pièces fonctionnelles soumises à frottement continu, notamment des engrenages de faible module, éléments d’entraînement ou micro-paliers utilisés dans des équipements de mesure et dispositifs médicaux. Sa formulation exempte de PFAS critiques répond à une demande croissante d’alternatives plus sûres pour la fabrication additive.
La résine est durcie couche par couche via rayonnement UV afin de garantir une géométrie précise, des surfaces homogènes et un état final comparable aux pièces issues du moulage. Ce comportement garantit une répétabilité dimensionnelle, favorable lorsqu’il s’agit d’intégrer des composants imprimés dans des ensembles mécaniques existants. L’absence de lubrification externe constitue l’un des bénéfices fonctionnels du matériau : des additifs tribologiques intégrés assurent un glissement sec sans graisse, améliorant la propreté des zones sensibles.
Les essais internes réalisés sur banc mécanique montrent un écart notable face aux résines standards : le taux d’usure mesuré passe de 63,97 µm/km à 0,52 µm/km, soit un facteur d’amélioration de l’ordre de 122. Cette performance confère une durée de vie accrue dans les environnements sollicités, y compris en conditions de pression de contact élevée. L’iglidur i2000 affiche également une tenue thermique adaptée aux applications intensives, avec un fonctionnement continu entre –20 °C et +100 °C et des pics admissibles jusqu’à 140 °C. Sa rigidité, associée à un module élevé, favorise la stabilité de profil sur les dentures ou portées cylindriques en fonctionnement cyclique. Le matériau constitue ainsi une option pertinente pour les fabricants souhaitant intégrer des pièces imprimées directement en usage final sans modification de procédé.
Destinés aux environnements ferroviaires exigeants, les composants inductifs à haute stabilité de fréquence développés par SMP Sintermetalle Prometheus sont conçus pour les systèmes d’électronique de puissance embarqués, tels que les convertisseurs pour moteurs asynchrones triphasés ou les groupes électrogènes de bord. Les matériaux spécifiquement élaborés par le fabricant permettent une utilisation sur une large plage de fréquences, pouvant atteindre le gigahertz, tout en garantissant une inductance stable au point de fonctionnement.
Dans les architectures à convertisseur, ces composants contribuent à réduire efficacement les courants parasitaires et les crêtes de tension générées par les éléments de commutation. Comparées aux technologies classiques à base de ferrites, de tôles magnétiques ou de matériaux nanocristallins, les solutions inductives de SMP affichent des niveaux de perturbations électromagnétiques inférieurs, avec des gains pouvant atteindre 40 dBµV, tout en présentant un poids réduit jusqu’à 40 %. Les matériaux exempts de magnétostriction éliminent par ailleurs toute émission acoustique indésirable.
La stabilité d’inductance obtenue autorise la conception de filtres à inductance plus faible, favorisant des systèmes plus dynamiques. Les pics de tension liés aux fréquences d’impulsion des convertisseurs sont atténués, ce qui contribue à prolonger la durée de vie des moteurs électriques. Ces caractéristiques répondent particulièrement aux exigences élevées imposées par l’utilisation de semi-conducteurs rapides en carbure de silicium ou en nitrure de gallium.
Les composants inductifs SMP sont utilisés dans de nombreuses applications ferroviaires, notamment les trains à grande vitesse, métros, trains de marchandises et de voyageurs. Conçus pour des courants pouvant atteindre 2 000 A, voire 3 000 A pour des applications spécifiques, ils sont disponibles dans différentes tailles et indices de protection, jusqu’à IP66, avec des classes feu-fumée conformes à la norme EN 45545 selon les besoins.
Développé pour les architectures de production où la rapidité d’exécution est un facteur déterminant, l’axe CV de HIWIN se distingue par une dynamique élevée, une conception compacte et une grande précision de positionnement. Conçu pour les déplacements verticaux, il intègre un entraînement direct de type moteur linéaire, supprimant toute transmission mécanique intermédiaire. Cette architecture élimine le jeu, réduit l’usure et assure une répétabilité durable, même en fonctionnement intensif . L’absence de frottements mécaniques se traduit par une grande efficacité énergétique et par des temps de cycle réduits. L’axe atteint des accélérations jusqu’à 80 m/s² ainsi que des vitesses maximales de 5 m/s tout en conservant une rigidité structurelle élevée. Sa structure allégée réduit la masse en mouvement et permet d’atteindre un rapport dynamique-rigidité favorable pour la robotique, la manutention automatisée ou les opérations de transfert à haute cadence .
Pour les déplacements verticaux, la solution intègre un dispositif de compensation du poids. Celui-ci est disponible en version magnétique ou pneumatique et contribue à diminuer la charge du moteur, réduisant ainsi la consommation globale et élargissant le spectre d’utilisation. Cette option améliore également la sécurité fonctionnelle en phase d’arrêt ou de maintien de position .
L’axe CV peut être configuré avec plusieurs systèmes d’encodeurs, différentes alimentations en énergie et interfaces de fixation. Il s’intègre aisément dans des ensembles multi-axes ou dans des systèmes linéaires modulaires. L’approche modulaire permet de définir des versions compactes monocourse, des portiques verticaux rapides, ou encore des colonnes de levage à haute répétabilité destinées aux machines d’assemblage et stations de contrôles à cadence élevée .
Destinée aux équipes techniques mobiles, MobiTech de Mobifactory est une nouvelle plateforme de Field Service Management conçue pour optimiser la préparation, l’exécution et le suivi des interventions terrain. L’interface met l’accent sur la rapidité d’utilisation: les techniciens accèdent à l’ensemble de leurs missions et saisissent leurs comptes-rendus en quelques clics, réduisant les risques d’erreurs et le temps passé sur les tâches administratives. Cette ergonomie intuitive facilite également la prise en main par des utilisateurs peu familiers avec les outils numériques
La plateforme intègre un moteur de planification qui répartit automatiquement les interventions en fonction des compétences disponibles et des contraintes de localisation. Lorsqu’un imprévu survient, le planning se met à jour instantanément et notifie les intervenants concernés, améliorant la réactivité opérationnelle. MobiTech renforce aussi la continuité du service grâce à son mode déconnecté : les techniciens peuvent consulter les interventions et poursuivre la saisie hors réseau; dès que la connexion est rétablie, les données se synchronisent avec le back-office en temps réel. Cette approche évite les ruptures d’information et garantit un suivi fiable des opérations.
L’intégration native avec MobiCRM constitue un autre levier d’efficacité : les managers comme les équipes commerciales visualisent l’état d’avancement des interventions, sans ressaisie ni décalage d’information . La coordination terrain-back-office est améliorée, ce qui contribue à réduire les délais et à renforcer la satisfaction client.
MobiTech s’adresse notamment aux organisations disposant d’équipes de maintenance, de SAV, de déploiement ou de logistique. Les évolutions fonctionnelles sont annoncées de manière continue afin d’accompagner les besoins métier spécifiques, dans la continuité des développements déjà engagés sur les autres solutions logicielles de l’éditeur.
Développée par Dalmec pour la manipulation manuelle de blocs de polyuréthane dans des environnements industriels exigeants, la version spéciale du manipulateur Maxipartner Equo type MEC s’adapte désormais aux contraintes des fabricants et transformateurs de matériaux polymères. Conçu en exécution sur colonne, l’équipement permet de manipuler des blocs aux dimensions variables, jusqu’à un poids de 150 kg, tout en préservant la qualité du matériau manipulé. Grâce à son système de préhension à pinces autocentrées et interchangeables, la prise se fait de manière stable et répétitive, sans risque d’endommagement de la surface ou des arêtes des blocs. Cette solution vise notamment les chaînes de découpe, les lignes d’usinage ou les zones de palettisation. Le dispositif se distingue par son réglage simple de la position des pinces, ce qui facilite l’adaptation à différents formats de blocs. Tous les mouvements sont obtenus par simple guidage manuel et utilisent l’air comprimé comme unique énergie, ce qui réduit la complexité technique et le besoin de maintenance. L’opérateur peut saisir, déplacer et déposer les blocs dans un large volume de travail allant jusqu’à 4,50 m de rayon et plus de 2 m de hauteur, avec une posture ergonomique maintenue grâce à la commande intégrée sur l’outil de préhension.
La conception du bras articulé facilite le déplacement en porte-à-faux en assurant un équilibre mécanique constant. Les opérations répétitives sont réalisées avec fluidité, sans effort physique et sans contrainte de précision, ce qui contribue à réduire les risques de TMS tout en améliorant l’efficacité opérationnelle. Pour les entreprises manipulant des blocs lourds et volumineux, l’équipement constitue une solution fiable, reproductible et sécurisée, au service de la qualité et de la productivité industrielle.
Issue de dix années de recherche à l’Inria, Yona Robotics met sur le marché une plateforme logicielle embarquée destinée à rendre autonomes les robots mobiles utilisés dans l’industrie, la logistique, les services ou encore l’agriculture de précision. La technologie développée vise à dépasser les limites actuelles des AMR, souvent contraints de s’arrêter en cas d’obstacle ou d’évoluer uniquement dans des zones pré-définies.
La solution est indépendante du matériel et se branche sur des robots existants afin de leur apporter des capacités de perception avancée, de compréhension de l’environnement, de planification et de navigation dynamique. Basée sur une modélisation probabiliste et une fusion de données multi-capteurs (radar, infrarouge, ultrasons, vision 3D…), elle permet au robot d’interpréter son environnement, d’anticiper les mouvements et de se déplacer en présence humaine en respectant les contraintes de sécurité fonctionnelle.
Cette architecture certifiable repose sur plusieurs brevets issus de l’Inria et s’adapte à tout type de plateforme mobile : robot de manutention, machine autonome, véhicule logistique ou tracteur automatisé. Le modèle économique associe prestations d’ingénierie, licences logicielles et maintenance embarquée. La société mène d’ores et déjà plusieurs preuves de concept avec des industriels du transport interne et du véhicule autonome, et prépare son passage à l’échelle industrielle.
En permettant l’exploitation de robots mobiles dans des environnements dynamiques, la solution vise à réduire les coûts opérationnels, améliorer la sécurité et accélérer le déploiement d’applications en conditions réelles. Yona Robotics adresse ainsi la montée en puissance de l’industrie robotisée, où l’autonomie constitue désormais un facteur de performance et de compétitivité.
Face à la montée en puissance des cybermenaces ciblant les environnements industriels, Rockwell Automation propose la suite de solutions SecureOT, conçue pour sécuriser les systèmes OT tout au long du cycle de vie de la cybersécurité. Cette offre s’adresse aux sites industriels et aux infrastructures critiques confrontés à des architectures hétérogènes, souvent vieillissantes et fortement réglementées.
SecureOT regroupe au sein d’une solution unifiée une plateforme logicielle dédiée, des services professionnels et des services de sécurité administrés. L’objectif est de fournir une protection de bout en bout des systèmes de production, en tenant compte des contraintes spécifiques des environnements OT, là où les outils IT traditionnels atteignent leurs limites. La plateforme SecureOT assure une visibilité en temps réel des actifs industriels, permet la hiérarchisation des risques et facilite la gestion des vulnérabilités dans des écosystèmes multi-fournisseurs.
Les services professionnels associés accompagnent les entreprises industrielles dans l’évaluation de leur maturité cybersécurité, la définition de feuilles de route et le déploiement de mesures adaptées aux réalités opérationnelles. En complément, les services de sécurité administrés assurent une surveillance continue 24/7 et une réponse aux incidents depuis les centres SOC et NOC de Rockwell Automation, afin de limiter les impacts sur la disponibilité des installations.
La suite SecureOT s’aligne sur les principaux référentiels internationaux, notamment NIST CSF, NIS2 et CEI 62443, et adopte une approche indépendante des fournisseurs pour la sécurisation des systèmes de commande industrielle. Elle permet ainsi aux exploitants de renforcer durablement leur posture de cybersécurité, d’améliorer la continuité des opérations et de simplifier les démarches de conformité dans des environnements industriels complexes.
Basée sur l’analyse électrique interne du variateur, la technologie « Drive as a Sensor » permet de transformer l’entraînement en source de données fiable sur l’état du système motorisé. ABB Motion intègre cette fonction directement au variateur, sans installation de capteurs additionnels, tout en assurant une surveillance continue de l’application entraînée. L’approche repose sur la mesure des courants, tensions et comportements dynamiques du moteur, interprétés via des algorithmes spécifiques d’analyse conditionnelle. Elle permet de détecter précocement désalignement, usure, déséquilibre de charge ou dérive de performance, notamment sur pompes, ventilateurs ou moteurs installés sur site industriel . La fonction s’intègre à l’environnement numérique ABB Ability Digital Powertrain, de sorte que le variateur transmet automatiquement ses données vers les plateformes d’analyse. Les équipes maintenance bénéficient alors d’une visibilité continue sur les actifs en fonctionnement, tout en éliminant le recours à des systèmes de mesure externes. Le diagnostic anticipé contribue à planifier les interventions avant l’apparition de défauts majeurs et à réduire les arrêts non planifiés. Cette approche améliore également le rendement énergétique global, puisqu’il est possible de détecter les pertes mécaniques et les dégradations entraînant une surconsommation. La fonction devient ainsi un levier d’optimisation opérationnelle : suivi de la performance, réduction des coûts et exploitation plus efficace de l’installation. En transformant le variateur en capteur industriel intelligent, ABB met à disposition un outil directement exploitable sur les installations existantes, sans ajout d’électronique embarquée ni câblage externe.
Disponible dans sa nouvelle version, le STM32 AI Model Zoo de STMicroelectronics constitue aujourd’hui la plus vaste bibliothèque de modèles d’IA dédiée aux microcontrôleurs. Cette évolution s’inscrit dans la stratégie de l’entreprise visant à faciliter le prototypage et le déploiement d’algorithmes sur plateformes embarquées, notamment dans les applications de vision, d’audio et de détection à très faible consommation.
Le Model Zoo 4.0 intègre désormais plus de 140 modèles prêts à l’emploi, couvrant un éventail élargi de cas d’usage dans l’IoT, la robotique, les capteurs intelligents, la surveillance ou encore l’électronique grand public. Les développeurs disposent également de scripts et d’outils destinés à simplifier les phases d’entraînement, d’optimisation et d’intégration sur microcontrôleurs STM32, y compris dans les environnements à ressources limitées.
La nouvelle version permet également l’import natif de modèles PyTorch, en complément des frameworks déjà pris en charge tels que TensorFlow Lite, Keras, LiteRT ou ONNX. ST renforce par ailleurs l’efficacité d’exécution grâce à des modèles compressés et quantifiés sub-byte, permettant d’exploiter au mieux la mémoire embarquée et de réduire la consommation énergétique.
Le Model Zoo s’intègre à la suite ST Edge AI, qui propose une chaîne d’outils complète, du prototype à la production, pour accompagner les plus de 160 000 projets IA annuels soutenus par les technologies STM32. En parallèle, ST poursuit l’enrichissement de son offre de microcontrôleurs accélérés par l’IA, tels que la série STM32N6, afin de répondre aux besoins croissants du marché de l’edge AI et de faciliter la mise sur le marché de produits intelligents et économes en énergie.
Le LYNX-8110 de Portwell est un système embarqué fanless conçu pour les applications d’edge computing industriel, d’automatisation et de traitement local des données dans des environnements contraints. Basé sur les processeurs Intel Atom x7000, il vise les architectures décentralisées nécessitant fiabilité, compacité et faible consommation énergétique.
Au cœur du système, le processeur Intel Atom x7433RE s’appuie sur l’architecture Gracemont afin d’offrir des performances optimisées pour les charges industrielles telles que l’acquisition de données, l’inférence IA en périphérie réseau et les passerelles industrielles temps réel. Cette architecture permet de traiter localement les flux critiques tout en limitant la dissipation thermique.
Le LYNX-8110 est conçu pour fonctionner dans des conditions industrielles sévères, avec une plage de température étendue de -40 °C à +70 °C et une alimentation large 12 à 30 V DC. La mémoire LPDDR5 industrielle et le stockage eMMC intégrés contribuent à la stabilité du système.
La plateforme propose des extensions M.2 pour le stockage SATA et la connectivité sans fil, ainsi que des interfaces HDMI et USB-C avec DisplayPort Alt Mode. Son format compact, compatible avec un montage mural ou sur rail DIN, facilite l’intégration dans des armoires industrielles et des nœuds edge distribués.
Le LYNX-8110 s’adresse aux applications d’automatisation industrielle, de maintenance prédictive, de traitement edge des données IoT et de vidéosurveillance intelligente.
Lors du Linde Automation Summit organisé en Allemagne, Linde Material Handling (MH) et ses partenaires ont présenté leur vision de l’évolution des systèmes automatisés appliqués aux entrepôts et sites industriels.
L’automatisation des flux de manutention n’est plus réservée à quelques projets lourds et complexes. Les solutions actuelles gagnent en maturité, en standardisation et en rapidité de déploiement, permettant une adoption progressive, adaptée au niveau de maturité de chaque exploitant. Les délais de planification et de mise en œuvre se réduisent, tandis que les interfaces deviennent plus intuitives, facilitant l’intégration dans des environnements existants.
Une approche globale du portefeuille
Linde MH a restructuré son portefeuille autour d’un écosystème cohérent associant chariots automatisés, AMR, solutions de navettes, automatisation stationnaire et systèmes de rayonnage. Plusieurs gammes de véhicules, des transpalettes aux chariots pour allées étroites, ont été portées à un standard industriel commun. Cette approche modulaire permet de concevoir des projets ciblés, tout en laissant la possibilité d’une montée en puissance progressive.
Parmi les développements présentés figure le Linde RoCaP, un système innovant d’automatisation du picking. Basé sur un transpalette automatisé, il intègre un bras robotisé capable de prélever des colis directement dans les racks. Déployé en collaboration avec le distributeur ROSSMANN, ce système fonctionne aux côtés de chariots manuels et contribue à réduire la pénibilité des tâches de préparation de commandes, tout en illustrant les limites actuelles de l’automatisation complète.
L’événement a également permis de lever le voile sur le Linde E-MATIC, premier chariot élévateur contrebalancé automatisé du constructeur. Conçu pour des applications extérieures, ce véhicule vise initialement les flux horizontaux entre zones de dépose et convoyeurs. Sa mise sur le marché est prévue à l’horizon 2027, avec des projets pilotes dès 2026 afin d’enrichir progressivement ses fonctionnalités.
L'IA et les jumeaux numériques comme accélérateur d'automatisation
Au-delà du matériel, l’automatisation s’appuie de plus en plus sur les logiciels, l’intelligence artificielle et les jumeaux numériques. Linde MH s’appuie notamment sur la plateforme NVIDIA Omniverse pour connecter en temps réel des flottes de véhicules automatisés à leur réplique numérique. Cette approche permet de simuler, analyser et optimiser les flux logistiques avant et après leur déploiement.
La création de jumeaux numériques repose sur des scans 3D réalisés à l’aide de capteurs LiDAR portables. En moins d’une heure, un site peut être cartographié avec précision, fournissant une base fiable pour la planification des projets et la collaboration entre les différents intervenants.
La flexibilité des installations automatisées repose enfin sur des couches logicielles ouvertes. La suite MATIC:move permet de concevoir visuellement des flux selon une approche low-code, tandis que MATIC:move+ apporte des fonctions avancées pour la gestion du trafic et l’intégration de flottes mixtes. Le recours à des standards comme VDA 5050 favorise l’interopérabilité et la pérennité des investissements.
Dans des environnements hybrides où cohabitent opérateurs et systèmes automatisés, la sécurité reste une priorité. Capteurs redondants, dispositifs de signalisation et architectures sûres assurent une interaction fluide sans compromettre la productivité. L’intralogistique automatisée évolue ainsi vers des systèmes plus ouverts, plus flexibles et capables d’accompagner durablement la transformation des sites industriels.
Tria Technologies, marque du groupe Avnet spécialisée dans l’informatique embarquée, fait évoluer le standard Qseven avec le lancement de deux nouveaux modules COM destinés aux applications industrielles et aux systèmes à longue durée de vie. Les modules TRIA‑Q7‑ASL et TRIA‑Q7‑ALN visent à garantir la pérennité des plateformes Qseven jusqu’en 2034, voire 2039 selon les configurations, tout en apportant un gain significatif en performances.
Basés sur les plateformes Intel Amston Lake et Alder Lake N, ces modules permettent aux concepteurs de moderniser des systèmes existants sans remettre en cause l’architecture matérielle Qseven. Ils s’adressent ainsi aux projets où la stabilité des interfaces, la continuité d’approvisionnement et la compatibilité logicielle sont des critères déterminants.
Le module TRIA‑Q7‑ASL intègre les processeurs Intel Atom x7000RE/C, tandis que le TRIA‑Q7‑ALN prend en charge les Intel Atom x7000E, Intel Core i3 et la série Intel N. Selon les versions, jusqu’à huit cœurs sont disponibles, associés à des graphismes Intel UHD basés sur l’architecture Xe, adaptés aux applications graphiques et IHM industrielles.
Les deux modules prennent en charge jusqu’à 32 Go de mémoire LPDDR5 et peuvent piloter jusqu’à trois écrans 4K indépendants. Les interfaces intégrées comprennent notamment USB 3.1, PCI Express Gen3 et eMMC 5.1, ainsi qu’une connectivité Ethernet Gigabit Intel i226 avec prise en charge du 2.5GbE. Le tout est proposé dans un facteur de forme Qseven 2.1 compact et optimisé pour une consommation énergétique maîtrisée.
Pensés pour des environnements industriels exigeants, ces modules visent des applications telles que les automates industriels, les interfaces homme‑machine, la signalisation numérique, les équipements médicaux ou les systèmes de transport. Le TRIA‑Q7‑ASL est par ailleurs conçu pour un fonctionnement 24 h/24 et 7 j/7 sur une plage de température étendue de –40 °C à +85 °C.
Pour accompagner l’intégration, Tria propose également une plateforme de développement Qseven 2.1 ainsi qu’un kit de démarrage prêt à l’emploi, facilitant l’évaluation et la conception de solutions basées sur ces nouveaux modules.
Le STM32V8 de STMicroelectronics inaugure une nouvelle génération de microcontrôleurs industriels en technologie FD-SOI 18 nm. Conçu pour les systèmes embarqués haute performance, il associe un cœur Arm Cortex-M85 atteignant 800 MHz à une mémoire PCM embarquée de 4 Mo. Cette combinaison optimise le traitement temps réel, la densité de code et la fiabilité pour les applications critiques de l’automatisation, du contrôle moteur et de la robotique.
La technologie FD-SOI 18 nm apporte une forte robustesse thermique, une tenue jusqu’à 140 °C et une résistance accrue aux contraintes électriques, ce qui sécurise le fonctionnement dans les environnements industriels les plus exigeants. Le gain en efficacité énergétique contribue également à réduire la consommation tout en garantissant un traitement stable sur les cycles longs que l’on retrouve dans les chaînes automatisées et les architectures de commande avancées.
Le STM32V8 intègre un large ensemble d’interfaces industrielles : Ethernet 1 Gb, FD-CAN, xSPI, USB, UART/USART ainsi que des accélérateurs matériels pour le chiffrement, le hachage et le traitement graphique. Ces ressources permettent de déployer des solutions connectées à faible latence, compatibles avec la tendance à la montée en complexité des algorithmes embarqués (fusion de capteurs, contrôle vectoriel, IA légère).
La sécurité s’appuie sur le cadre STM32Trust et cible des certifications telles que PSA niveau 3 et SESIP, en ligne avec la future Cyber Resilience Act. L’adoption du STM32V8 dans le système mini-laser de la constellation Starlink de SpaceX illustre par ailleurs sa capacité à fonctionner dans des environnements extrêmes soumis à des radiations, renforçant sa crédibilité pour des applications industrielles où la résilience est un critère clé.
Développé par e-peas pour répondre à l’évolution des cellules photovoltaïques hybrides, le circuit de récupération d’énergie (energy harvesting) AEM15820 de assure une conversion et une régulation efficaces sur une plage allant de quelques microwatts en éclairage intérieur à plusieurs watts en plein soleil. Cette capacité permet d’exploiter au maximum des panneaux hybrides utilisés aujourd’hui sur des équipements portables et des systèmes fixes à faible consommation. Le PMIC met en œuvre deux convertisseurs boost intégrés, l’un basse puissance et l’autre haute puissance, sélectionnés automatiquement en fonction des conditions de fonctionnement afin d’optimiser le rendement énergétique. Il peut alimenter directement une charge jusqu’à 100 mA pour une tension comprise entre 0,6 et 3,3 V, tout en prenant en charge le stockage sur batterie ou lithium-ion capacitor. L’étage de démarrage à 5 µW permet l’activation même sous un éclairement extrêmement réduit, par exemple à partir d’une cellule miniature utilisée dans un boîtier électronique compact. L’objectif est de rendre autonomes des produits de grande diffusion tels que lecteurs électroniques, accessoires audio, montres de randonnée, modules d’alimentation intégrés dans des sacs intelligents ou caméras extérieures sans alimentation câblée. L’AEM15820 peut également recevoir une entrée 5 V DC afin de recharger rapidement un stockage local via une source secteur. Il fournit, côté configuration, un accès GPIO ou I²C permettant de paramétrer les niveaux de protection du stockage, la régulation de la source photovoltaïque, le seuil thermique et l’autorisation de charge. Ce composant unique associe adaptation dynamique, protection et rendement élevé afin de faciliter la conception d’équipements fonctionnant en alimentation permanente, que ce soit en intérieur ou en extérieur.
Conçue pour simplifier le développement d’IA embarquée, la plateforme CodeFusion Studio 2.0 d’Analog Devices introduit une prise en charge élargie des workflows IA de bout en bout, avec évaluation, vérification de compatibilité et profilage des performances. Basée sur Visual Studio Code, cette version s’adresse aux développeurs souhaitant accélérer l’intégration de leurs modèles, indépendamment de l’architecture matérielle utilisée. Grâce à l’approche BYOM (Bring Your Own Models), les modèles peuvent être importés, testés puis adaptés pour une exécution sur microcontrôleurs basse consommation ou DSP haute performance du portefeuille ADI. Afin de fournir une visibilité granularisée des performances runtime, la plateforme intègre un cadre modulaire fondé sur le RTOS Zephyr : analyse couche par couche, profilage en conditions réelles et compatibilité avec différentes configurations multicœurs. Cette encapsulation outille directement les phases de validation algorithmique tout en limitant les dépendances externes. L’environnement de configuration unifié vient simplifier la sélection matérielle : l'outil System Planner prend désormais en charge un plus grand nombre de composants et offre des scénarios applicatifs multicœurs. Les fonctions de débogage intégrées (analyse de vidages mémoire, support GDB) contribuent à sécuriser la mise au point des applications et à réduire les temps de développement. Cette évolution s’inscrit dans la feuille de route numérique d’Analog Devices : accès direct aux ressources développeurs, documentation structurée et intégration progressive de modules d’optimisation orientés IA embarquée. L’objectif : rendre la conception d’applications physiques intelligentes plus accessible, en combinant intégration logicielle, visibilité système et cycles de validation plus courts.
Reposant sur l’interface NVMe PCIe Gen5 x4, le SSD CS3250 au format M.2 2280 est conçu pour les plateformes industrielles et informatiques nécessitant des performances de stockage élevées, une faible latence et une stabilité durable. Avec des vitesses de lecture séquentielle pouvant atteindre 14 900 Mo/s et d’écriture jusqu’à 14 000 Mo/s selon la capacité, il répond aux exigences des charges de travail intensives en données.
Le CS3250 de PNY Technologies s’adresse en priorité aux stations de travail industrielles, aux systèmes de calcul avancés, aux applications d’intelligence artificielle et d’edge computing, ainsi qu’aux environnements d’automatisation nécessitant des accès rapides et continus aux données. Ces caractéristiques sont également pertinentes pour des configurations de jeu haut de gamme, où les temps de chargement et la réactivité du système sont critiques, sans constituer l’usage principal visé.
La conception thermique du contrôleur vise à maintenir des températures maîtrisées lors de transferts soutenus ou d’utilisations prolongées. Cette gestion thermique contribue à préserver les performances maximales dans le temps et à renforcer la fiabilité du stockage dans des contextes industriels exigeants.
Compatible avec le format M.2 2280, le SSD est proposé en capacités de 1 To et 2 To afin d’augmenter l’espace de stockage disponible sur des plateformes compactes. Il bénéficie d’une garantie limitée de cinq ans ou jusqu’à l’atteinte du seuil TBW spécifié, répondant aux attentes de continuité d’exploitation et de durabilité.
Les nouvelles diodes Zener de la série CMZBxxA de Toshiba Electronics élargissent l’offre de composants discrets destinés à la protection des lignes d’alimentation dans les équipements électroniques. Développées pour répondre aux contraintes des environnements industriels, ces diodes assurent une protection efficace contre les surtensions de commutation et les impulsions de surtension de longue durée, phénomènes fréquemment rencontrés sur les rails d’alimentation des systèmes à semi-conducteurs.
Reposant sur une structure planaire, ces nouveaux composants succèdent à la série CMZBxx à structure mésa, dont la fin de vie a été annoncée. La jonction PN est protégée par un film d’oxyde, ce qui permet de réduire significativement le courant inverse tout en améliorant la fiabilité sur la durée. Les réglages précis du procédé de fabrication contribuent également à limiter les dispersions de la tension Zener entre composants, un point clé pour la stabilité des conceptions électroniques.
Contrairement aux diodes ESD classiques, peu adaptées aux surtensions longues, les CMZBxxA sont conçues pour absorber des impulsions proches du courant continu, générées notamment lors des phases de commutation des circuits de puissance. Cette capacité facilite la protection des semi-conducteurs sensibles intégrés dans les alimentations, cartes de contrôle ou systèmes d’automatisation.
Les performances électriques sont renforcées, avec une tolérance de tension Zener resserrée à ±5 % (typique) et un courant inverse maximal abaissé à 0,5 μA. Ces caractéristiques contribuent à simplifier la conception des équipements tout en limitant les pertes énergétiques. Les 15 références proposées couvrent des tensions Zener typiques comprises entre 12 V et 51 V, correspondant aux niveaux couramment utilisés dans l’électronique industrielle.
Les nouveaux composants conservent par ailleurs le boîtier M-FLAT des générations précédentes, permettant une transition sans modification du circuit imprimé. Ils s’adressent ainsi aux applications industrielles, aux équipements électroniques embarqués et aux systèmes nécessitant une protection robuste et durable des lignes d’alimentation.
La carte d’extension nRF7002 EBII enrichit les possibilités de développement multiprotocoles en ajoutant une connectivité Wi-Fi 6 aux kits de la série nRF54L. Basée sur le CI complémentaire nRF7002, elle permet d’intégrer rapidement le Wi-Fi à des solutions IoT exigeant efficacité énergétique, communication sécurisée et gestion de réseaux étendus. Compatible avec les plates-formes nRF54L15 et nRF54LM20, cette carte plug-in simplifie la conception matérielle et logicielle tout en capitalisant sur le savoir-faire de Nordic Semiconductor en matière de radio basse consommation. La carte prend en charge le double-bande 2,4 GHz / 5 GHz et apporte les mécanismes clés du Wi-Fi 6, notamment TWT (Target Wake Time), OFDMA et BSS Coloring. Ces fonctions assurent un fonctionnement optimisé dans des environnements denses, tout en permettant un contrôle précis de la consommation électrique. Une antenne chip intégrée garantit la stabilité de liaison sur l’ensemble des bandes Wi-Fi. L’intégration est facilitée via la barrette d’extension dédiée, ainsi que l’accès aux interfaces SPI et QSPI pour le dialogue hôte. Les connecteurs d’analyse de consommation permettent d’évaluer finement les profils énergétiques, un atout dans les systèmes alimentés sur batterie ou soumis à des contraintes d’autonomie élevées.Compatible avec le nRF Connect SDK, la carte nRF7002 EBII s’accompagne d’exemples de code pour accélérer le prototypage. Les domaines d’usage incluent objets connectés domestiques compatibles Matter, capteurs industriels, systèmes urbains intelligents, dispositifs médicaux ou encore capteurs d’activité. La carte nRF7002 EBII est disponible auprès du réseau de distribution Nordic, permettant aux développeurs de démarrer immédiatement leurs essais et de préparer de nouvelles générations de produits IoT Wi-Fi 6.
Disponibles pour les conceptions compactes alimentées sur batterie, les nouveaux modules PAC1711 et PAC1811 de Microchip permettent de mesurer finement la consommation électrique tout en réduisant l’énergie dépensée dans ce processus. Ces deux circuits assurent en effet une consommation propre divisée par deux par rapport aux alternatives du marché, à un débit nominal de 1024 échantillons par seconde. Ils s’adressent aux systèmes mobiles, embarqués ou contraints énergétiquement, où l’autonomie et la capacité de contrôle sont déterminantes. Le PAC1711 propose un canal de mesure en résolution 12 bits, tandis que le PAC1811 étend cette capacité jusqu’à 16 bits et jusqu’à 42 V de tension bus. Dans les deux cas, le conditionnement VDFN, compatible en brochage avec le SOT23, facilite l’intégration ou le remplacement de composants existants sans revoir l’architecture des cartes. Les modules fonctionnent également comme périphériques indépendants, évitant au microcontrôleur de réaliser un suivi permanent. Le processeur hôte peut ainsi rester en veille jusqu’à un événement significatif, limitant l’activité du cœur applicatif.Une fonction Step-Alert surveille l’évolution des moyennes de courant et de tension sur des plages prolongées. Lorsqu’un seuil défini par l’utilisateur est dépassé, une alerte est générée pour permettre un ajustement automatique du comportement système : activation d’un écran, gestion d’un mode puissance, ou adaptation de charge batterie. La présence d’un registre accumulateur autorise par ailleurs le suivi historique de consommation, utile pour mesurer le vieillissement batterie ou la dérive d’alimentation. Les deux circuits communiquent via I2C et conviennent aux applications de calcul, infrastructures réseau, mobilité électrique ou IA embarquée. Des outils d’évaluation sont disponibles, incluant une Click Board mikroBUS et des ressources logicielles en bibliothèque C générique.
La famille GD32 de GigaDevice Semiconductor s’enrichit avec l’arrivée des microcontrôleurs GD32F503/505, basés sur l’architecture Arm v8-M et un cœur Cortex-M33 atteignant 280 MHz. Cette nouvelle génération vise les applications industrielles exigeantes, combinant DSP matériel, FPU et configuration mémoire flexible jusqu’à 1 Mo de Flash et 192 Ko de SRAM. Les ressources peuvent être réparties selon les besoins via scatter loading, améliorant l’optimisation des applications d’automatisation, de commande moteur ou de robotique.La série dispose d’un ensemble de périphériques intégré : trois ADC jusqu’à 3 Msps, un comparateur rapide, un DAC, ainsi que plusieurs interfaces de communication (SPI, I2S, I2C, USART/UART, CAN-FD, USBFS). Son système d’horloge et de temporisation, reposant sur des timers 32 bits, 16 bits et PWM avancés, garantit une génération de signaux précise et adaptée au pilotage moteur et aux alimentations numériques.Conçus pour les environnements industriels, les GD32F503/505 fonctionnent de −40 °C à +105 °C avec trois modes d’économie d’énergie et une tension d’alimentation de 2,6 V à 3,6 V. Leur robustesse est renforcée par une protection CEM soignée, une durée de vie estimée à plus de 25 ans en fonctionnement continu et une résistance ESD élevée (8 kV contact, 15 kV air).La sécurité est assurée par une architecture complète SBSFU (Secure Boot & Secure Firmware Update), un moteur matériel AES/SHA, un TRNG et un UID unique. Les mécanismes multicouches (watchdogs, surveillance d’alimentation et d’horloge, CRC matériel) complètent la protection des données. La série bénéficie également d’une certification fonctionnelle IEC 61508 SC3 via sa bibliothèque STL et d’un Safety Package dédié. Disponible en échantillons et en plusieurs boîtiers (LQFP, QFN, BGA), la série s’intègre dans l’écosystème GD32 : IDE, outils de programmation, cartes de développement et support complet par les environnements KEIL, IAR et SEGGER. La production en volume est prévue pour décembre.
Fondée sur une approche GaN-on-GaN, la nouvelle technologie verticale vGaN d’onsemi marque une évolution majeure dans la conversion de puissance pour les systèmes exigeant des tensions élevées et une commutation rapide. Contrairement aux dispositifs GaN latéraux traditionnels, le courant circule verticalement à travers le semiconducteur, ce qui améliore le comportement en régime haute tension tout en permettant une réduction significative des pertes et de la chaleur dissipée. Selon onsemi, cette architecture peut diminuer les pertes de près de 50 %, tout en favorisant des conceptions plus compactes et thermiquement stables.
La structure monolithique GaN-on-GaN supporte aujourd’hui des niveaux de 700 V à 1 200 V, ouvrant la voie à de nouvelles générations de convertisseurs destinés notamment aux data centers IA, aux véhicules électriques, aux chargeurs haute puissance, aux onduleurs photovoltaïques et aux systèmes de stockage d’énergie. En commutant à des fréquences plus élevées, elle contribue également à réduire la taille des composants passifs et à optimiser la densité de puissance, un paramètre clé dans les environnements soumis à des contraintes d’intégration.
Les transistors vGaN se distinguent par un encombrement environ trois fois inférieur à celui des dispositifs GaN latéraux disponibles dans le commerce, tout en offrant une robustesse accrue dans des conditions thermiques ou électriques sévères. Ces caractéristiques en font une option particulièrement adaptée aux architectures avancées de conversion CC-CC, aux onduleurs embarqués, aux entraînements industriels et aux applications critiques en aérospatiale ou en défense où la combinaison densité, rendement et fiabilité reste déterminante. Les premiers échantillons 700 V et 1 200 V sont actuellement proposés aux clients.
La transition vers une électronique durable ne se limite plus à réduire la consommation d’énergie ou à optimiser les procédés industriels. Une vision beaucoup plus large s’impose désormais, intégrant la réparabilité, la modularité et la gestion du cycle de vie. À l’heure où les volumes de déchets électroniques atteignent des niveaux sans précédent, ingénieurs, fabricants et distributeurs réévaluent leurs pratiques pour concevoir des systèmes capables de durer, d’être entretenus et d’être mis à jour. Cette évolution traduit un changement profond : la durabilité n’est plus un objectif périphérique, mais un principe de conception.
Déchets électroniques : l’autre coût du progrès technologique
Avec 62 millions de tonnes générées en 2022 et une progression attendue de 32 % d’ici 2030, les déchets électroniques constituent l’un des flux de déchets à la croissance la plus rapide. Une part significative provient d’équipements mis au rebut alors que seule une composante dysfonctionne ou qu’une mise à jour aurait suffi à prolonger leur utilisation.
Les causes sont bien connues : appareils scellés, composants collés, pièces détachées indisponibles, documentation technique inaccessible ou architecture trop miniaturisée pour permettre un démontage sans risque. Ce phénomène touche aussi bien le grand public que les secteurs industriels, médicaux ou les bâtiments intelligents.
Pourtant, la réparation apparaît comme l’un des leviers les plus efficaces de réduction de l’empreinte environnementale. Remplacer une carte, une batterie ou un module de communication peut éviter le remplacement complet d’un système. De même, prolonger la durée de vie d’équipements industriels réduit les investissements en capital, les interruptions de service et l’impact environnemental associé à de nouveaux cycles de fabrication.
La montée du “Right to Repair” : une pression citoyenne et industrielle
Le mouvement Right to Repair (droit à la réparation) contribue à transformer la manière dont les produits sont conçus. Les consommateurs revendiquent un accès aux schémas, outils, pièces détachées et procédures de maintenance. En parallèle, les ingénieurs doivent désormais intégrer la réparabilité dès la conception : accessibilité des composants, modularité, interfaces logicielles évolutives, fonctions de diagnostic embarquées, boîtiers non scellés ou démontables.
Des acteurs tels qu’iFixit ont fortement contribué à démocratiser cette approche en mettant à disposition manuels gratuits, guides de démontage et notations de réparabilité. Leur collaboration avec les fabricants incite l’industrie à repenser la conception de produits plus faciles à entretenir. Les distributeurs jouent également un rôle croissant : Mouser propose par exemple des kits d’outillage spécialisés iFixit permettant aux ingénieurs, techniciens et utilisateurs d’intervenir sur des assemblages complexes, qu’il s’agisse de smartphones, d’ordinateurs portables ou d’équipements embarqués.
Cette dynamique entraîne un changement culturel : la réparabilité devient une caractéristique objective, mesurable et valorisée, au même titre que la performance ou la sécurité.
Maintenance prédictive : la durabilité comme stratégie opérationnelle
Dans les bâtiments, infrastructures et systèmes industriels, la durabilité prend une forme différente : celle de la maintenance intelligente et de la surveillance continue. Les approches basées sur la maintenance prédictive permettent de détecter les dégradations avant qu’elles ne provoquent des arrêts ou des défaillances coûteuses.
Les capteurs intégrés constituent le cœur de ces dispositifs. Vibrations, inclinaison, température, pression ou microdéplacements : autant d’indicateurs exploitables pour anticiper une perte de performance ou une usure structurelle. Les équipes de maintenance peuvent alors intervenir au moment opportun, sans sur-maintenance ni arrêts inutiles.
Les inclinomètres numériques biaxiaux SCL3400-D01 de Murata illustrent cette tendance. Leur stabilité métrologique à long terme et leur robustesse en font des outils adaptés à la surveillance de ponts, ascenseurs, structures mécaniques lourdes ou équipements industriels critiques. Installés dès la construction ou en rétrofit, ces capteurs fournissent un flux de données en temps réel permettant d’adapter les plans de maintenance, de préserver l’intégrité des infrastructures et d’allonger leur durée d’exploitation.
À l’échelle économique, ces technologies offrent un retour sur investissement clair : moins d’interventions imprévues, meilleure disponibilité, réduction du matériel consommé et limitation du remplacement prématuré d’actifs. Sur le plan environnemental, elles limitent les déchets et améliorent l’efficacité énergétique globale.
Vers une électronique conçue pour durer
Le point commun entre réparabilité, modularité et maintenance intelligente réside dans la même transformation : la durabilité devient un critère d’ingénierie. Les systèmes électroniques sont désormais pensés pour être réparés, mis à jour, supervisés et améliorés tout au long de leur cycle de vie.
Les distributeurs, en proposant outils spécialisés, capteurs avancés et composants modulaires, renforcent cette dynamique. Les fabricants, encouragés par le marché comme par les réglementations, adoptent une conception plus ouverte, plus accessible et orientée disponibilité. Les ingénieurs, quant à eux, disposent d’un cadre pour concevoir des architectures plus robustes, adaptées à des usages prolongés et à des interventions plus simples.
La convergence entre attentes sociétales (Right to Repair), innovations techniques (capteurs intelligents, diagnostic embarqué) et réalités industrielles (coûts d’exploitation, optimisation énergétique) redéfinit la notion même de qualité produit.
Dans cette nouvelle grammaire de l’électronique, un système durable est un système que l’on peut réparer, comprendre, surveiller et faire évoluer. C’est ainsi que se dessine une industrie plus responsable, plus résiliente et plus pérenne.
Alors que le règlement européen sur les batteries impose 63 % de collecte d’ici 2027, la réparabilité est brandie comme une solution miracle. Parmi les solutions mises en avant, l’une paraît particulièrement séduisante : remplacer une cellule défaillante pour prolonger la durée de vie du système. Mais cette approche nie la complexité des systèmes et met en péril la sécurité du système. La vraie durabilité passe par la qualité de conception.
Le principe de réparabilité repose sur une analogie erronée : celle d’un objet modulaire, composé d’éléments indépendants qu’on pourrait remplacer à volonté. Dans le cas des batteries lithium, cette représentation ne tient pas. Une batterie n’est pas un simple assemblage de cellules : c’est un système électrochimique complexe, conçu pour fonctionner en équilibre.
Réparer en remplaçant une cellule, c’est fragiliser tout le système !
Lorsqu’une cellule est défaillante, ce n’est que très rarement un incident isolé. C’est le plus souvent le signal d’un vieillissement généralisé, accéléré par une mauvaise qualité de conception, un déséquilibre thermique ou des défauts d’assemblage, notamment au niveau des soudures, ou encore des manques d’exigences qualité lors de l’assemblage (pas de tri des cellules par exemple). Imaginer qu’on puisse redonner une seconde vie à un système entier en changeant un seul composant, c’est nier les interdépendances internes qui conditionnent la performance, la sécurité et la durée de vie d’une batterie.
Réparer en remplaçant une cellule, ce n’est donc pas prolonger durablement la vie de la batterie : c’est introduire de l’incertitude dans un système qui exige, au contraire, stabilité et cohérence. Et dans un environnement industriel exigeant, où la sécurité, la traçabilité et la performance sont des standards non négociables, ce type d’intervention relève plus de l’improvisation que de la maintenance qualifiée.
Miser sur la qualité dès la conception : la seule stratégie crédible
Face aux limites techniques de la réparation, seule la qualité de conception offre une réponse durable. Choisir des cellules de qualité, assurer une parfaite homogénéité, soigner l’assemblage : ce sont ces exigences qui permettent à une batterie de durer, sans intervention majeure.
C’est un choix d’ingénierie, mais aussi un pari économique : un produit bien conçu vieillit mieux, coûte moins cher à entretenir et inspire confiance aux utilisateurs finaux. La vraie innovation consiste à concevoir des batteries que l’on n’a pas besoin de réparer.
L’UE ne parie pas sur la réparation, mais sur le recyclage
La trajectoire réglementaire fixée par l’Union européenne est sans ambiguïté : la priorité ira au recyclage, à la transparence et à la gestion du cycle de vie des batteries. Adopté en 2023, le nouveau règlement européen impose des objectifs chiffrés et des obligations inédites pour les industriels du secteur.
D’ici 2027, 63 % des batteries portables devront être collectées, et ce taux devra atteindre 73 % à l’horizon 2030. Mais surtout, le texte fixe des pourcentages précis de matériaux recyclés à réintégrer dans les batteries neuves : 16 % pour le cobalt, 85 % pour le plomb, 6 % pour le lithium et 6 % pour le nickel.
Au-delà des chiffres, ce règlement impose aux industriels une nouvelle exigence : celle de la traçabilité complète de chaque composant et de la transparence sur l’ensemble du cycle de vie du produit. C’est une révolution pour un secteur longtemps focalisé sur la performance immédiate, au détriment parfois des enjeux de fin de vie.
Ce cadre ne soutient pas une logique de réparation partielle, mais impose une stratégie industrielle circulaire. La réparabilité, dans cette optique, devient un aveu d’échec en matière de conception.
Réindustrialiser par la qualité : un enjeu français
Alors que la filière batterie est au cœur des ambitions industrielles françaises et européennes, la question de la réparabilité ne peut être dissociée de celle des chaînes d’approvisionnement. Car derrière un discours technique se cachent parfois des pratiques peu vertueuses : importation de cellules à bas coût, contrôle qualité allégé, logique de volume plutôt que de fiabilité. Ce sont précisément ces approches qui conduisent à des pannes prématurées et alimentent l’argument de la réparation.
La véritable rupture, aujourd’hui, consiste à construire un écosystème de production exigeant, localisé, capable d’offrir de la traçabilité, de la sécurité, et surtout de la qualité. Travailler avec des fournisseurs français ou européens permet de mieux contrôler l’origine des composants, de garantir le respect des normes de fabrication, et d'assurer une compatibilité optimale entre les cellules et les systèmes qui les accueillent.
C’est aussi un choix stratégique : une batterie bien conçue, fabriquée avec des composants fiables et intégrés intelligemment, coûte peut-être plus cher à produire, mais évite les coûts de maintenance, de réparation et de non-qualité. Elle protège également les utilisateurs finaux contre les risques de surchauffe, de déséquilibres électriques, ou de baisse de performance.
Enfin, c’est un choix politique : miser sur la qualité locale, c’est affirmer une souveraineté industrielle, répondre aux exigences réglementaires européennes, et bâtir une filière compétitive sur le long terme. Dans cette perspective, la réparabilité cesse d’être une promesse, pour devenir le symptôme d’un défaut de conception.
Réparer en remplaçant une cellule, c’est prolonger artificiellement la vie d’un système fragilisé. C’est répondre à un défaut par une solution de court terme. La durabilité réelle ne se corrige pas, elle se conçoit. Dans un secteur désormais encadré par des normes environnementales strictes, les industriels n’ont plus le choix : la qualité, la traçabilité et la circularité sont les seuls fondements d’une stratégie pérenne.
A propos: Historiquement spécialisée dans les chargeurs de batteries, TECSUP a progressivement élargi son expertise (conversion d’énergie, stockage, interfaçage et contrôle, éclairage) pour répondre aux besoins et contraintes de ses clients.
Disponible pour les grandes centrales de stockage stationnaire, le PCS-100 de Watt & Well se positionne comme une alternative européenne compétitive aux architectures asiatiques dominantes. Conçu et industrialisé en Europe, ce convertisseur modulaire s’adresse aux exploitants souhaitant optimiser les performances et la disponibilité de leurs installations BESS tout en sécurisant leur chaîne d’approvisionnement. Reposant sur une topologie full SiC, le PCS-100 atteint jusqu’à 99 % d’efficacité. Cette architecture contribue directement à améliorer le rendement global des centrales, où chaque fraction de pourcentage influence la rentabilité. Le convertisseur offre une puissance unitaire jusqu’à 126 kW, accepte des tensions DC jusqu’à 1 500 V et s’intègre à des réseaux AC jusqu’à 730 V. Sa réponse dynamique inférieure à 20 ms répond aux contraintes croissantes des grid codes européens et nord-américains. Le design modulaire du PCS-100 facilite le déploiement sur site, le transport et les opérations de maintenance. Les modules peuvent être remplacés individuellement, permettant une meilleure disponibilité et une adaptation fine de la puissance au conteneur batteries. Cette approche accélère également l’installation, que ce soit pour des projets utility-scale ou pour des applications commerciales et industrielles. Sur un marché dominé par l’Asie et les États-Unis, Watt & Well propose une solution souveraine, favorisant la maîtrise technologique locale et la réduction de la dépendance externe. Les modes grid-following et grid-forming intégrés permettront d’adresser aussi bien des réseaux renforcés que des micro-grids. Les premiers prototypes sont en test et la certification est prévue pour l’été 2026, avec une montée en production d’ici la fin de l’année.
Pensée pour les infrastructures énergétiques réparties sur de vastes territoires, la nouvelle offre de Collecte SD-WAN de Cyllene apporte une réponse technique adaptée aux enjeux de disponibilité, de souveraineté et de résilience réseau. Déployée sur des sites solaires, éoliens ou sur des postes électriques, elle garantit une connectivité stable même en zones difficiles d’accès, tout en assurant une gestion centralisée des liens et des équipements.
Hébergée et opérée dans des datacenters situés exclusivement en France, cette solution repose sur une plateforme SD-WAN intégrée, combinant accès fibres, interfaces mobiles 4G/5G et liaisons satellitaires. Cette diversité d’accès assure la continuité d’exploitation en cas de rupture de lien principal : les flux critiques basculent automatiquement sur un lien de secours, sans interruption de service.
Les boîtiers d’extrémité embarquent plusieurs ports Ethernet, du WiFi et une double interface mobile. Ils prennent en charge un tunneling sécurisé et optimisé, garantissant le transport des flux opérationnels tout en maîtrisant la latence et la disponibilité. Un portail de supervision donne accès au monitoring en temps réel, au statut des liens, et aux configurations simplifiées des sites.
Pour les exploitants, l’intérêt réside dans la maîtrise opérationnelle de sites distants : armoires extérieures, capteurs, onduleurs ou automates industriels sont accessibles via un canal réseau sécurisé, y compris lors d’une maintenance hors bande. L’approche réduit les coûts d’intervention terrain et améliore les délais d’analyse en cas d’incident.
Cette offre répond également aux enjeux de souveraineté, avec un contrôle complet de l’infrastructure hébergée localement, une exploitation assurée 24/7 et un accompagnement régional assuré par des équipes réparties sur le territoire français. Elle permet ainsi aux opérateurs d’énergie d’industrialiser leurs architectures réseau tout en renforçant la cybersécurité et la disponibilité, deux critères structurants dans le déploiement de parcs renouvelables.
Face à la montée en puissance des installations de production locale et des systèmes de stockage sur batteries, le pilotage intelligent de l’énergie devient un levier central de performance et de maîtrise des coûts. Développées par SIREA, les solutions de stockage d’énergie pilotées s’adressent aux environnements résidentiels, tertiaires et industriels, avec un objectif commun : optimiser l’utilisation de l’énergie produite localement tout en renforçant la flexibilité des installations.
L’offre repose sur trois gammes d’armoires de stockage — AEA, AEH et PSS — conçues pour couvrir des puissances et des usages variés. Ces systèmes intègrent des batteries lithium LFP ou NMC, sélectionnées en fonction des contraintes d’exploitation, de la densité énergétique recherchée et des exigences de sécurité. Les armoires sont associées à un système de supervision et de pilotage développé par SIREA, permettant un suivi en temps réel, une gestion dynamique des flux énergétiques et une adaptation aux profils de consommation.
Une particularité des solutions proposées réside dans l’intégration de batteries recyclées, inscrivant le stockage d’énergie dans une logique d’économie circulaire. Le pilotage intelligent permet ainsi de valoriser ces ressources tout en garantissant des performances compatibles avec des applications exigeantes.
Ces technologies sont déjà mises en œuvre dans des projets d’envergure, notamment pour des collectivités territoriales. Le déploiement de systèmes de stockage intelligent sur batteries recyclées permet de lisser les consommations, de stabiliser les factures énergétiques et de renforcer l’autonomie locale. Les solutions de SIREA s’inscrivent également dans des projets européens d’autoconsommation collective avec stockage, démontrant leur pertinence à l’échelle de réseaux énergétiques complexes.
Avec la caméra d’imagerie acoustique FLIR Si2-Pro, Teledyne FLIR propose une solution dédiée à la surveillance préventive des composants critiques des éoliennes, en particulier les boîtes de vitesses. Dans un contexte de croissance rapide de la capacité éolienne mondiale, la fiabilité des transmissions mécaniques devient un enjeu majeur pour limiter les arrêts non planifiés et prolonger la durée de vie des installations.
Les boîtes de vitesses d’éoliennes, composées de multiples engrenages et roulements, sont soumises à des contraintes mécaniques élevées et difficiles à surveiller, notamment en raison de l’accès restreint à la nacelle. La caméra FLIR Si2-Pro permet de détecter à un stade précoce les sons anormaux associés aux premiers signes de dégradation des roulements ou des engrenages, avant que les défaillances ne deviennent critiques.
Basée sur une technologie d’imagerie acoustique avancée, la Si2-Pro capte les émissions sonores à distance et les superpose à une image visuelle haute résolution. Les anomalies acoustiques sont ainsi localisées avec précision et affichées en temps réel sur l’écran couleur intégré, facilitant l’analyse et la prise de décision. Cette approche non intrusive permet d’effectuer des inspections sans interrompre le fonctionnement des turbines, tout en améliorant la sécurité des opérateurs.
Portable et légère, la caméra Si2-Pro s’inscrit dans une stratégie de maintenance conditionnelle et prédictive. Outre la surveillance des boîtes de vitesses, elle peut également être utilisée pour détecter des fuites d’air ou de gaz sous pression et identifier des décharges partielles dans les installations électriques. Elle constitue ainsi un outil polyvalent pour réduire les coûts de maintenance, limiter les temps d’arrêt et renforcer la disponibilité des parcs éoliens, aussi bien terrestres qu’offshore.
Les transformateurs double pont actif (Dual Active Bridge – DAB) d’Exxelia s’inscrivent dans la logique de sa nouvelle approche Smart Integrated Magnetics, une architecture visant à optimiser les performances des systèmes d’alimentation en regroupant transformateur et inductance dans une conception magnétique cohérente. Cette intégration permet de réduire le volume global, d’augmenter la densité de puissance et d’améliorer la maîtrise des paramètres critiques dans les topologies DAB modernes.Basés sur des géométries d’enroulement optimisées et des matériaux magnétiques adaptés à la haute fréquence, ces transformateurs offrent une inductance strictement contrôlée, une dispersion réduite et un comportement thermique stabilisé. Ces caractéristiques sont essentielles pour les convertisseurs bidirectionnels opérant sur de larges plages de tension, notamment dans les architectures isolées haute densité. L’approche Smart Integrated Magnetics permet également d’affiner la réponse dynamique des étages de conversion, un bénéfice direct pour les systèmes nécessitant une régulation rapide et un rendement élevé. Les transformateurs DAB peuvent ainsi être intégrés dans des modules DC/DC compacts, des alimentations à découpage embarquées ou des convertisseurs fonctionnant en mode résonant ou à déphasage contrôlé. Exxelia propose en outre des configurations personnalisées permettant d’ajuster rapport de transformation, géométrie du noyau ou inductance de fuite, afin d’adapter précisément le comportement magnétique au cahier des charges thermique et électrique des applications avancées. Cette flexibilité complète les efforts de standardisation et de qualification engagés autour de la nouvelle génération de composants magnétiques.
Conçu pour répondre à la montée en tension des infrastructures photovoltaïques, le tableau System pro E Power 800 V AC d’ABB apporte une architecture modulaire adaptée à la collecte d’énergie basse tension dans les centrales solaires et les installations utilitaires. Sa conception vise à optimiser l’intégration électrique, faciliter la maintenance et garantir une exploitation fiable des réseaux de production.
Le système s’appuie sur une structure conforme à la norme IEC 61439-2, permettant une configuration précise selon les besoins fonctionnels des sites. L’unité de protection accueille jusqu’à neuf interrupteurs-fusibles InLine II par colonne, en catégorie AC-22B. Ces appareils, proposés en versions tripolaires, intègrent un indicateur de fusible fondu destiné à accélérer le diagnostic et réduire les temps d’arrêt. Une surveillance électronique des fusibles peut être ajoutée pour un suivi continu. La seconde section intègre le disjoncteur Emax 2, positionnable à côté d’une colonne standard afin d’obtenir une solution certifiée 800 V. Elle assure les fonctions de coupure, de protection et de sélectivité dans les architectures de conversion d’énergie. La dernière section regroupe les composants auxiliaires indispensables : fusible principal, moniteur d’isolement, transformateur de tension et dispositifs dédiés à la collecte des signaux ou à la supervision à distance. Cette organisation en trois zones fonctionnelles améliore la lisibilité du tableau et facilite l’exploitation.
Grâce à sa modularité et à sa compatibilité avec les standards internationaux, System pro E Power 800 V AC constitue une plateforme évolutive pour moderniser les infrastructures électriques des parcs photovoltaïques et accompagner leur montée en puissance.
Disponible officiellement depuis le Dutch Design Week 2025, « Rewind » est la nouvelle plateforme développée par Vattenfall pour structurer la réutilisation de composants issus d’éoliennes en fin de vie. Conçue comme un entrepôt digital, elle recense les éléments provenant de turbines démantelées, depuis les modules électroniques jusqu'aux structures composites, en donnant accès à leurs spécifications techniques, leur état et leurs possibilités de réemploi. Cette approche vise à capitaliser sur la robustesse de matériaux conçus pour un fonctionnement continu dans des environnements exigeants.
Rewind met à disposition des utilisateurs plusieurs milliers de pièces, issues notamment des nacelles, des systèmes de refroidissement ou des transmissions mécaniques. Une seule nacelle peut intégrer plus de 10 000 composants techniques, tandis que la durée de vie structurelle d’une pale dépasse souvent 50 ans lorsqu’elle est utilisée dans des conditions appropriées. Cela ouvre un nouveau champ d’applications : systèmes d’irrigation robustes, bornes de recharge pour véhicules électriques utilisant des capots de nacelles comme structure externe, ou encore modules de construction légers et acoustiques.
Aujourd’hui, plus de 90 % des matériaux d’une éolienne sont déjà réutilisés ou recyclés (acier, cuivre, électroniques). La plateforme vise à adresser les 10 % restants : matériaux composites, pièces spéciales ou éléments à forte valeur mécanique. L’initiative favorise un modèle circulaire s’appuyant sur l’existant, plutôt que la production systématique d’équipements neufs.
Au-delà de la mise en catalogue, Rewind facilite le partage d’usages entre industriels, bureaux d’études et développeurs de solutions innovantes. L’outil contribue ainsi à prolonger le cycle de vie des composants tout en réduisant les besoins de fabrication et d’approvisionnement sur des pièces neuves.
Mecaware et Tiamat ont annoncé leur collaboration autour du projet « Procédé NaCRe », visant à développer une filière de recyclage dédiée aux batteries sodium-ion. Ce procédé s’inscrit dans une trajectoire industrielle où production, valorisation des matières et gestion de fin de vie sont intégrées dans un même écosystème. L’initiative, labellisée par Team2 et soutenue par le FEDER Hauts-de-France, couvre les travaux de R&D jusqu’à la mise en démonstrateur prévue en 2026.
Le sodium-ion représente une voie alternative aux technologies lithium-ion classiques : absence de cobalt ou de lithium, risque incendie réduit et capacité de charge rapide. Tiamat prévoit, dans sa première ligne industrielle à Amiens, une production pouvant atteindre un million de batteries par an dès 2027. La montée en puissance de ce type d’accumulateurs est étroitement liée au stockage stationnaire et à l’électrification des usages.
Pour accompagner cette dynamique, Mecaware met en œuvre une technologie de recyclage sans acide ni sulfate, déjà validée sur les chimies NMC, et adaptée aux spécificités du sodium-ion. Ce procédé vise la récupération de métaux stratégiques, dont le vanadium présent dans les premières générations de cathodes Na-ion, et leur réintégration dans la fabrication de nouvelles cellules.
Le projet NaCRe ambitionne à horizon 2030 un recyclage à l’échelle industrielle, permettant de réinjecter les matériaux récupérés au cœur de la gigafactory Tiamat. Cette approche complète la chaîne de valeur : conception, production, traitement des rebuts et réemploi matière, contribuant à réduire la dépendance européenne aux métaux importés.
En fin de chaîne, NaCRe constitue un modèle opérationnel d’économie circulaire, ancré localement et destiné aux marchés du stockage d’énergie et de la mobilité électrifiée.
Tiamat est une start-up française spécialisée dans l’industrialisation de batteries sodium-ion pour mobilité, stockage stationnaire et applications professionnelles. Mecaware développe des unités compactes de traitement permettant d’extraire et purifier des métaux stratégiques à partir de rebuts industriels et batteries en fin de vie.
Le nouveau package de compression développé pour le traitement du biogaz dans les unités d’upgrading biométhane combine fonctionnement 24/7, haut rendement énergétique et installation accélérée. Conçu par SAFE SpA pour s'intégrer en amont des lignes de purification, il s’adresse aux exploitants cherchant une machine stable face aux variations de débit et à des niveaux d’aspiration particulièrement bas, entre 100 et 500 mbar.
L’équipement se présente en configuration conteneurisée « plug & play », ce qui réduit les opérations sur site et facilite l’interfaçage avec les infrastructures existantes. Le compresseur adopte une plage de débit pouvant atteindre 2 500 Sm³/h avec une pression de refoulement jusqu’à 16 barg, tout en couvrant une puissance installée disponible jusqu’à 400 kW .
Le cœur du système repose sur un compresseur monté sur glissière extractible permettant un accès direct aux organes critiques lors des opérations de maintenance. La régulation s’appuie sur le maintien de la pression d’aspiration, associé à une variation automatique de la vitesse moteur et à une ligne de recyclage interne, optimisant le fonctionnement en conditions changeantes .
Le refroidissement à eau, combiné à un aérotherme dédié positionnable en toiture du container, assure la stabilité thermique du groupe. La conception lubrifiée avec triple filtration contribue à la qualité du gaz et limite les contraintes sur les étages aval de traitement.
Le niveau sonore du conteneur en service se limite à 60 dB(A) à un mètre, ce qui facilite l’installation sur des sites sensibles.
En options, plusieurs fonctions renforcent l’efficacité du système : récupération de chaleur, sous-refroidissement par groupe frigorifique (chiller) ou thermorégulation en sortie, améliorant la compatibilité avec différentes architectures d’upgrading.
Disponible pour installations commerciales et utility-scale, la gamme HelioProtection de Mersen est conçue pour accompagner l’évolution des architectures photovoltaïques vers des niveaux de tension plus élevés tout en garantissant fiabilité et continuité de service. Les fermes solaires migrent aujourd’hui vers des systèmes à 800 V AC et s’orientent déjà vers la prochaine étape à 2 000 V DC, afin d’augmenter le nombre de modules par chaîne tout en réduisant les pertes, le câblage et les coûts d’installation. Cette montée en tension impose des dispositifs de coupure adaptés aux faibles courants de défaut typiques du PV.
Les fusibles HelioProtection répondent précisément à ce besoin grâce à un courant minimal de coupure proche de 1,35 In, garantissant l’ouverture sûre du circuit même lorsque les défauts sont faibles ou transitoires. Les modèles HP6M et HP10M couvrent les applications résidentielles et toitures industrielles jusqu’à 1 000 V DC, tandis que les références HP15M assurent la protection des chaînes PV 1 500 V DC, utilisées dans les centrales à haut rendement. Tous sont conformes aux normes CEI 60269-6 et UL 248-19, validant leur adéquation avec les exigences internationales.
Pour les regroupements de chaînes et l’entrée des onduleurs centraux, Mersen propose également des fusibles principaux HP10NH et HP12NH (jusqu’à 1 250 V DC), conçus pour limiter les courants inverses et protéger les câbles en environnement sévère.
L’ensemble est complété par des porte-fusibles modulaires UltraSafe, à connexion par ressort ou à vis, intégrant protection IP20 et montage rail DIN, optimisant sécurisation et maintenance des coffrets.
Grâce à cette approche modulaire, HelioProtection couvre l’intégralité du circuit : chaîne PV, regroupement dans coffret DC, entrée d’onduleur, puis distribution AC. Cette continuité de protection permet aux ingénieries PV d’anticiper les futures architectures haute tension et de maintenir performance, disponibilité et sécurité des installations, dans un contexte où la hausse de tension est un levier majeur d’abaissement du coût du kWh solaire .
Les systèmes de stockage d’énergie par batterie (Battery Energy Storage Systems — BESS) se sont imposés comme un maillon central dans les architectures énergétiques modernes. Leur rôle consiste à stabiliser le réseau électrique en compensant les fluctuations liées aux sources renouvelables. Ces systèmes, souvent installés dans des environnements exigeants, imposent aux équipements de protection un niveau de robustesse supérieur, en particulier pour les armoires de batteries.
Au-delà des capacités électriques intrinsèques, les performances d’un BESS reposent sur la tenue mécanique des enveloppes, la résistance thermique des interfaces, la protection contre l’humidité et la corrosion et la maîtrise des phénomènes internes éventuels. L’accès physique, assurant à la fois la maintenance et la protection, devient un point critique. Dans ce cadre, les éléments mécaniques tels que loquets, systèmes multipoints, charnières renforcées et dispositifs de monitoring d’ouverture de Southco contribuent directement à la conformité aux normes d’environnement et de sécurité
Contraintes environnementales et intégrité d’enveloppe - Protection contre poussières, eau et pollutions externes
La première exigence concerne l’étanchéité et la tenue dans le temps des armoires. Les environnements industriels extérieurs exposent les surfaces à la poussière, à la pollution atmosphérique, aux projections de liquide et aux variations hygrométriques. La norme UL 50E identifie ces contraintes et définit les points sensibles : compression des joints, maintien du plan de fermeture et stabilité des fixations
Les loquets à compression constituent le moyen de fermeture privilégié pour assurer : un contact homogène entre joints et surfaces de fermeture, une durabilité mécanique sans déformation progressive du panneau, un maintien constant de la pression de joint dans le temps.
Lorsque la surface est étendue ou flexible, les systèmes multipoints améliorent la rigidité structurelle : la compression s’exerce simultanément sur plusieurs zones, évitant la flexion et donc la création d’interstices. Dans des installations extérieures avec exposition prolongée, l’utilisation de composants affichant un niveau de protection IP65 ou IP66 permet de répondre aux contraintes directes de poussières fines ou de jets d’eau sous pression.
Gestion des risques internes : explosions, montée thermique et propagation - Tenue mécanique face aux phénomènes internes
Lorsqu’un module batterie échoue de manière catastrophique, l’enveloppe devient l’ultime barrière de protection. Les surfaces mobiles — essentiellement les panneaux d’accès — constituent les points de faiblesse géométrique les plus probables. Un verrouillage classique ne suffit pas dans ce contexte : certains systèmes intègrent des crochets multiples répartissant l’effort sur plusieurs zones du cadre afin d’éviter l’arrachement ou l’expansion soudaine du panneau. C’est dans ce rôle barrière que les solutions dédiées aux infrastructures critiques prennent leur importance : compensation d’efforts instantanés, dissipation répartie de la contrainte mécanique, maintien du cadre et confinement des éléments internes.
Une rupture localisée pourrait autrement engendrer l’effondrement du caisson adjacent ou de l’ensemble de la chaîne BESS.
Tenue thermique et comportement au feu
Les phénomènes thermiques liés à certaines batteries imposent également la maîtrise de l’inflammabilité. La norme UL 94 décrit les exigences concernant plastiques et composants soumis à flamme ou échauffement ponctuel. Le joint périphérique constitue l’un des points de fragilité les plus fréquents, car il assure l’étanchéité mais reste directement exposé aux hausses de température. Il doit résister suffisamment pour empêcher les échanges thermiques, limiter le passage de gaz chauds, et contenir une propagation inter-armoires. Les fabricants doivent donc sélectionner des joints certifiés et capables de maintenir leurs caractéristiques sous contrainte thermique.
Surveillance, cybersécurité mécanique et accès délégué
Si les contraintes environnementales représentent le socle réglementaire, les aspects d’intégrité d’accès deviennent également essentiels. Les installations BESS sont parfois isolées et non surveillées en continu. L’apparition d’accès non autorisés peut perturber l’intégrité physique du local, modifier l’état des modules, et déclencher un arrêt intempestif du système. La fermeture multipoints contribue à limiter ces risques : les fixations sont dissimulées et non directement accessibles au levier mécanique. Même lorsqu’un opérateur identifie un point d’effort, les verrous restants conservent la fermeture et maintiennent les charges structurales.
Des solutions intégrant capteur d’état ou contrôle distant permettent également une traçabilité de l’accès. Certains équipements assurent un suivi d’ouverture et de fermeture horodaté, la gestion de droits d’accès et la consultation d’historique de maintenance. Cette fonctionnalité renforce la conformité aux méthodologies de gestion opérationnelle dans les infrastructures critiques.
Exigences de fiabilité pour phases d’exploitation prolongée
Les cycles opérationnels d’installations BESS dépassent généralement dix ans. Durant cette période, les cycles d’ouverture-fermeture, la corrosion atmosphérique et l’affaiblissement progressif des surfaces d’appui constituent les principaux mécanismes de vieillissement. Une fermeture conçue pour compenser ces effets contribue directement à la stabilité dimensionnelle au fil du temps, à la réduction des opérations de resserrage manuel, et à l’augmentation du taux de disponibilité du système global. Les considérations ergonomiques interviennent également dans les opérations maintenance : systèmes d’ouverture assistée, mécanismes de décrochage progressif pour limiter les à-coups, gestion du couple d’appui sur panneaux à épaisseur réduite, etc.
Impact sur la fiabilité globale du stockage d’énergie
En phase de conception des infrastructures BESS, l’attention se concentre naturellement sur performance des cellules, dimensionnement électrique, gestion thermique et systèmes batterie. Pourtant, la fiabilité perçue du système dépend également de la qualité mécanique de l’enveloppe :
si un joint perd sa compression : intrusion humidité → dégradation modules ;
si un loquet se relâche : apparition d’interstices → risques thermiques ;
si un panneau se déforme : altération géométrie → perte protection ;
si la barrière explose : propagation → dommages adjacent.
Lorsque ces éléments d’accès sont conçus dans le respect des normes UL 50E, UL 94 et des indices IP adaptés, la fiabilité mécanique se superpose correctement à la fiabilité électrique et thermique. Ce couplage contribue à maintenir la disponibilité et la stabilité du réseau électrique dans un contexte d’intégration croissante du stockage stationnaire.
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