Cinq sociétés de Genopole lauréates

du Concours mondial d'innovation 2030

  • 31 mars 2014
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  • De gauche à droite : Steve van Zutphen, Président de Magpie Polymers, Anne Lauvergeon Présidente de la commission  Innovation 2030 et Etienne Almoric, DG de Magpie.
    De gauche à droite : Steve van Zutphen, Président de Magpie Polymers, Anne Lauvergeon Présidente de la commission Innovation 2030 et Etienne Almoric, DG de Magpie.

Le concours mondial d'innovation 2030 lancé par l'Etat pour repérer les talents français, a récompensé cinq sociétés (sur 58 projets primés), accompagnées par Genopole, pour le fort potentiel économique de leur innovation. Chacun d'eux recevra un financement de l'état pouvant atteindre 200 k€.

Magpie Polymers est le seul lauréat de la thématique Recyclage des matières. Sa technologie présente un double intérêt : épurer les eaux usées ou industrielles et valoriser les métaux rares. Hicap, le projet primé de Magpie Polymers, développera des polymères de filtration, encore plus performants, avec une capacité de récupération 10 à 20 fois supérieure à la première gamme. La technologie deviendra alors 100% française. " Ce prix est pour nous extrêmement important pour gagner des parts de marché " déclare Steve van Zutphen, président de la société, qui a découvert, pendant ses études à l'Ecole Polytechnique, la famille de polymères faisant l'innovation de Magpie.

Concourant dans la thématique Chimie du végétal, Biométhodes a mis au point une " bioraffinerie " permettant de remplacer durablement le pétrole par des matières premières végétales, ouvrant la voie aux mêmes applications industrielles qu'une raffinerie pétrochimique : chimie, polymères, matériaux ou carburants. Ynsect développe une bioraffinerie d'insectes qui produit à la fois des protéines et des molécules pour la chimie verte, et Abolis a mis au point une technologie permettant de concevoir à façon des microorganismes capables de produire des molécules chimiques à usages industriels à partir de la fermentation de sucres et de biomasses issus des végétaux.

Dans la thématique Médecine, Osseomatrix a développé une technologie d'impression d'implants 3D pour le traitement individualisé des pertes osseuses qui au-delà de quelques centimètres ne se régénèrent pas. Réalisés à partir du scanner des patients pour reconstruire la topographie en trois dimensions de la perte de osseuse, ces implants biocéramiques phosphocalciques de même composition que l'os minéral, sont mis en place lors d'une intervention chirurgicale minimalement invasive. Cette technologie permet d'alléger la prise en charge de la pathologie et de diminuer les risques chirurgicaux et les complications post-opératoires : les implants résistent à l'oxydation et ne produisent pas de produits de dégradation toxiques.

Alain DieulLa mission de PEI est de fournir à ses lecteurs des informations sur les nouveaux produits et services liés au secteur de l'industrie et qui sont disponibles sur le marché français. 

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