Crashbox en composite

pour les véhicules de série

  • 2 juin 2014
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    Crashbox en composite

Le Cetim, en collaboration avec le chimiste allemand Momentive, vient de présenter une crashbox en composite pour le marché de l'automobile. Aussi efficace que son équivalent en acier, son poids est trois fois moindre. Diminuer la masse des véhicules afin de réaliser des gains sur la consommation d'énergie, tel est bien le sens des initiatives qui visent, partout où cela est possible, à remplacer les pièces en acier par leur équivalent en composite. Après le triangle de suspension, c'est aujourd'hui aux absorbeurs de choc de faire l'objet de recherches intensives. Dans ce domaine, le Cetim et l'Institut de recherche en génie civil et mécanique de Nantes financent une thèse sur le comportement au crash d'un composite à fibres continues verre/PP. Utilisés actuellement sur des voitures de sport, ces absorbeurs en composite doivent pouvoir être fabriqués en série pour répondre aux besoins de l'automobile, tant en termes de coût que de cadences.

Ce nouvel élément, fixé derrière le module de face avant du véhicule, est un cône de 200 mm de longueur et 100 mm de diamètre. Réalisé en résine époxy réactive et fibre carbone, le cône peut être fabriqué par lot de neuf selon un procédé rapide qui prend moins de 5 min. Deux brevets ont été déposés par le Cetim. Le premier concerne la fibre textile avec un renfort tridimensionnel. Le second porte sur le système rapide d'assemblage sur les chaînes automobiles. Résultat : cette crashbox pèse 420 grammes quand son équivalent en métal atteint 1,25 kg. Soit un gain de masse par longeron de 830 grammes.

Alain DieulLa mission de PEI est de fournir à ses lecteurs des informations sur les nouveaux produits et services liés au secteur de l'industrie et qui sont disponibles sur le marché français. 

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